Unfilm et un livre objet lui sont consacrés : - le film « L'histoire d'un mec » est celui d'Antoine de Caune, avec François-Xavier Demaison dans le rÎle de Coluche, - le livre est celui de Véronique Colucci, dans lequel sont reproduit des objets ayant ap
Disparu trop tĂŽt Un jour Ă  moto C'est l'histoire d'un mec qui avait le coeur si gros Qu'il l'a transformĂ© en resto C'est l'histoire d'un mec, dont la seule arme Ă©tait le rire Dont l'insolence Ă©tait son seul char d'assault Dont le meilleur Ă©tait dans le rire Dont le pire n'Ă©tait pas si grave, dont les mots Ont marquĂ©s nos esprits Ă©triquĂ©s C'est l'histoire d'un mec qui assayĂ© De nous Ă©veiller Ă  l'humour et Ă  l'amour A la souffrance d'autrui au don de soit et qui y ait arrivĂ©. C'est l'histoire d'un mec qu'on ne risque pas d'oublier Gardons sa foi et son esprit frondeur Pour donner comme lui du bonheur A travers les restos du coeur. ProspĂ©rons l'action, Ă©tandons l'idĂ©e, Pour que ce mec, Michel, soit fier de nous lĂ  oĂč il est. Parce que la meilleur façon de le faire vivre encore, c'est de continuer encore et encore pour honorer sa mort, En faisant vivre les vivants qui vivent mal, En les aidant dans leur quotidien sans que ça fasse la Une du journal... C'est l'histoire d'un mec qui nous manque pour pleins de bonnes raisons dont une suffit... John
Cest l'histoire d'un mec (1998) - Collectif - Occasion - Etat Correct. "" sur Label EmmaĂŒs. Liste d'envies Panier Boutiques Mon compte FAQ Blog. Maison. Mode. Librairie. Loisirs. High-Tech. Le coin des collectionneurs. Nos sĂ©lections. Panier. Donner un objet. Maison. Maison; Maison. Art de la table. Art de la table; Art de la table . Voir tous les articles. Assiettes; Ustensiles de cuisine

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LecomĂ©dien Philippe Torreton rend hommage au chanteur Allain Leprest : Ă  Guingamp ce mardi et TrĂ©beurden mercredi, il conte dans un spectacle-rĂ©cital poignant l'histoire de ce "Mec !" disparu VoilĂ  maintenant 5 ans depuis le 15 mars 2015 que je me suis mise Ă  Ă©crire. Je sais que le nombre de visiteurs n’a cessĂ© d’augmenter et que ma vie Ă  Ă©normĂ©ment changĂ© depuis. Je sais aussi que pour bon nombre d’entre vous, mon histoire BDSM peut vous paraĂźtre floue. D’autant plus que je n’ai pas toujours tout dit. Aujourd’hui, je pense qu’il est temps de faire le point et de lever le voile sur bon nombre de choses je ne vous ai pas cachĂ© le meilleur, Ă©videmment. je prĂ©fĂšre vous le dire de suite ; vous risquez d’avoir froid dans le dos
 Je vais ici tourner une page, clĂŽturer une pĂ©riode de deuil pour me permettre un renouveau. Aujourd’hui donc, sans plus aucune langue de bois, je vais tout vous dire. Tout. Aussi, je vais essayer de faire en sorte que cela soit digeste pour vous, mĂȘme si cela risque d’ĂȘtre long. Je m’en excuse par avance
 Si vous avez des questions, ensuite, les commentaires sont lĂ  pour ça, et promis, je rĂ©pondrai Ă  tous. AnnĂ©e 2013 Je termine mes Ă©tudes, je suis diplĂŽmĂ©e en juin et signe mon CDI aussitĂŽt. Je relĂąche une sacrĂ©e pression et construis enfin ma vie personnelle. Je commence Ă  chercher un partenaire. Un dominant, j’écume sans relĂąche les sites de rencontre dĂ©diĂ©s. Je suis une femme autonome et Ă©mancipĂ©e, je ne cherche pas Ă  me mettre en couple. Janvier 2015 ENFIN ! Je rencontre Charles Ce qui n’a jamais Ă©tĂ© son vrai prĂ©nom. Par respect, je ne dĂ©voilerai jamais les vrais prĂ©noms de mes partenaires » dont je ferais rĂ©fĂ©rence dans cet article. La premiĂšre personne avec qui ça match directement. Lui qui se dĂ©marque des autres il ne semble pas ĂȘtre un pauvre type en rut, ni un menteur. J’ai tout de suite une Ă©norme attirance sexuelle pour lui. Charles sait parler, charmer et me dire les mots que j’ai envie d’entendre depuis des annĂ©es. C’est un homme dominant avec beaucoup de charisme. Quelqu’un qui me met en confiance, qui me dit avoir de l’expĂ©rience. C’est une pĂ©riode merveilleuse pour moi sexuellement. Je cherchais depuis des annĂ©es Ă  rencontrer un homme correct et sĂ©rieux, ce qui est bien rare dans le BDSM. FĂ©vrier 2015 Je m’épanouis Ă  vitesse grand V et me rĂ©vĂšle en tant que soumise. Je suis totalement heureuse, comme jamais je ne l’avais Ă©tĂ© auparavant. Heureuse mais pas amoureuse. Tout n’était qu’histoire de cul. Notre premiĂšre sĂ©ance Ă  Ă©tĂ© dĂ©mentielle, j’étais aux anges. Lorsque je dĂ©couvre qu’il porte une alliance, Ă  notre deuxiĂšme rendez-vous, je me sens flouĂ©e
 Je ne suis pas déçue qu’il soit en couple, je suis juste déçue de voir qu’il m’a cachĂ© ça et que pourtant, c’est quelque chose d’ultra important. En faisant tourner la bague autour de son doigt, il me confie alors ĂȘtre veuf, ce qui me rend totalement dĂ©solĂ©e et triste pour lui. Je suis alors pleine de compassion et d’empathie Ă  son Ă©gard. Nous passons vite Ă  autre chose et je dĂ©cide de ne plus en parler. S’il le souhaite, c’est lui qui m’en parlera. Mars 2015 Charles me disait sans cesse que j’avais une belle plume, moi qui lui Ă©crivais chaque jour de notre histoire un mail quotidien, sur 2 annĂ©es sans jamais louper un seul jour. J’étais ultra fan de CĂ©line Messine, une blogueuse soumise qui n’existe plus maintenant mais qui avait un site merveilleux. Pour moi, c’était et ça restera la seule soumise de qui je me sens rĂ©ellement Ă©gale. J’avais l’impression qu’elle et moi on Ă©tait sur la mĂȘme longueur d’onde, qu’on avait compris des choses dans la soumission que personne d’autre ne comprenait. Ces textes, ses mots, ses photos, c’était fou. Alors, j’ai dit Ă  Charles que je ne serai jamais Ă  la hauteur. Mes mots, mes fautes, mon incompĂ©tence totale en matiĂšre de conception de site web. Charles fini par m’ordonner, et c’est ainsi que le 15 mars 2015 je publiais mon tout premier article sur un blog, qui existe toujours mais que j’ai fermĂ© au public depuis. Je l’ai gardĂ© juste pour moi, en souvenir. Mes dĂ©buts n’ont pas Ă©tĂ© faciles, je me dĂ©valorisais Ă©normĂ©ment, je trouvais le blog moche, je n’avais pas un rond pour me payer des sites prĂ©conçus, je n’y connaissais rien. Je dĂ©couvrais les rĂ©seaux sociaux en mode clarisse calliopĂ© » et toute la horde de ***** qu’y m’y ont psychologiquement dĂ©truite. Moquerie, insulte, etc. ça je n’oublierai jamais. D’ailleurs j’ai encore les pseudos de ses personnes en tĂȘte, ceux qui m’ont coupĂ© la tĂȘte avant mĂȘme que je puisse me faire connaĂźtre. Puis par la force de la persĂ©vĂ©rance j’ai rĂ©ussi, j’ai percĂ©. J’ai Ă©tĂ© encouragĂ©e par des personnes ci et lĂ , petit Ă  petit, c’était gĂ©nial ! Le 31 mai, Ă  la fĂȘte des mĂšres, je me permets de faire Ă  Charles un long mail au sujet de sa dĂ©funte femme qui m’a beaucoup Ă©mue. Je dĂ©cidais ce jour lĂ  de ne pas le dĂ©ranger, pensant qu’il n’aurait pas Ă©tĂ© d’humeur. C’était la premiĂšre fois que je lui en reparlais. Juillet 2015 Charles me met mon collier. Comble de tout, le mĂȘme que celui de CĂ©line Messine. Un vrai collier de chienne, collier trouvĂ© en animalerie. Cuir Ă©pais, rouge. J’était tellement heureuse. Petit Ă  petit le quotidien s’est installĂ©. On se voyais toujours Ă  l’hĂŽtel soi-disant pour prĂ©server ses enfants et on s’appelait sur son trajet qui le conduisait au travail Ă  l’aller et au retour, du lundi au vendredi. Interdit de l’appeler, c’était toujours lui qui le faisait, et pas de sms les soirs et les week-ends. Pour qu’il profite de ses enfants sans que je ne le dĂ©range. Charles ne parlait que trĂšs peu de sa vie familiale, et moi je n’osais pas. J’étais trĂšs respectueuse de ses silences, pensant que ça devait ĂȘtre dur. J’étais attentive Ă  ce qu’il me disait mais jamais eu de curiositĂ© mal placĂ©e. J’ai fait confiance. AoĂ»t 2015 Je me fais opĂ©rer du cƓur au CHU, Ă  moins de deux km de lĂ  ou travaille et de la oĂč vit Charles. Il ne vient pas me voir, et d’ailleurs il ne m’écrit pas pendant trois jours, le temps de l’hospitalisation. Mon anniversaire approche et il ne me le souhaite pas non plus. Moi qui, Ă  l’époque ne parlais plus Ă  toute ma famille pour des raisons dures dont je ne parlerai pas ici. J’ai passĂ© trois jours Ă  l’hĂŽpital Ă  pleurer toutes les larmes de mon corps, d’autant plus que mon opĂ©ration a Ă©tĂ© trĂšs longue, trĂšs douloureuse et s’est soldĂ©e par un Ă©chec. Je suis sortie de l’hĂŽpital dans un Ă©tat catastrophique, les mĂ©decins m’ont dit qu’ils ne pouvaient plus rien pour moi, sauf grande avancĂ©e mĂ©dicale. C’était dĂ©jĂ  la deuxiĂšme opĂ©ration, le deuxiĂšme Ă©chec. J’ai eu une longue pĂ©riode ou j’avais vraiment envie d’en finir avec la vie. Les cachets ne marchaient pas, les opĂ©rations non plus et j’étais tellement seule au monde. Septembre 2015 Le blog m’a beaucoup aidĂ©. Je me suis rĂ©fugiĂ©e dans ma soumission et j’ai Ă©crit, beaucoup beaucoup Ă©crit. Je dĂ©cidais de me lancer Ă  fond sur le blog qui commençait gentiment Ă  cartonner. J’avais dĂ©cidĂ© de sauter le pas, m’acheter un nom de domaine et construire un vrai site internet que je pouvais concevoir de A Ă  Z, exactement comme j’en avait envie. C’est ainsi que le 5 septembre 2015 Ă©tait nĂ© ! Quelques unes de nos sĂ©ances Fido ou comment mon MaĂźtre m’a “retournĂ©e” SĂ©ance fantasmorgasmique Au donjon partie I – partie II – Partie III sĂ©ance dĂ©couverte Rendez-vous surprise le grand khan Rencontre fĂ©minine prologue – Partie I – Partie II Visite matinale DĂ©sir de dĂ©considĂ©ration sĂ©ance rĂ©crĂ©ative Un visiteur inconnu etc
 Novembre 2015 Comme ça, je ne sais mĂȘme pas pourquoi, un jour d’ennui total, je tapais sur Google le nom et le prĂ©nom de Charles. Et lĂ , stupeur absolue ! Je tombais directement sans fouiller sur un article de l’est rĂ©publicain qui annonçait son mariage le samedi 30 juin 2012 avec sa femme jusqu’alors tenue pour morte aux dires de Charles. Il ne fallut qu’une seconde pour comprendre qu’en rĂ©alitĂ© sa femme n’était pas morte du tout et qu’il vivait toujours avec elle. Je suis parti vomir. Comme si mon corps rejetait totalement la chose. J’ai quand mĂȘme voulu me donner le bĂ©nĂ©fice du doute. Peut-ĂȘtre Ă©tait elle dĂ©cĂ©dĂ©e il y Ă  moins de deux ans. Et lĂ , je dĂ©couvrais son profil Facebook Ă  elle, leurs photos communes, des photos qui dataient d’à peine quinze jour. Des photos d’elle, bien en chair et bien vivante. Mon corps, mon Ăąme Ă©tait en Ă©tat de choc, de sidĂ©ration. La confiance disais-je
 J’ai pleurĂ©, pleurĂ©, tellement pleuré  Et j’étais tellement dĂ©pendante de lui, tellement dĂ©pendante
 J’y ai longuement rĂ©flĂ©chi et je n’arrivais pas Ă  me rĂ©soudre Ă  quitter tout ça. J’étais tellement accro. J’ai passĂ© les trois mois qui suivirent Ă  lui tendre des perches pour qu’il m’avoue les choses, j’avais envie de croire que ce n’était pas l’homme pitoyable qu’il Ă©tait
 Impossible. A la place, je pris du poids, et Ă©crivit de plus belle. Charles me disait de maigrir, me mettait la pression, si tu maigri pas, je te largue » Si si, de pire en pire. Et mon histoire ne s’arrĂȘtera pas là
 Accrochez vous bien pour la suite. Il me disait qu’il se tapait des filles Ă  son boulot, qu’il draguait plein pot, j’en passe et des meilleures
 J’ai toujours pensĂ© que mariĂ© ou pas mariĂ© ça ne changeait rien pour moi. Je ne comprenais pas pourquoi il m’avait cachĂ© tout ça tout en sachant bien que je n’aurais jamais rien eu contre. Quand je repense Ă  toutes ses belles choses que j’ai pu dire en hommage Ă  sa femme. J’avais une rĂ©elle compassion Ă  son sujet. Je trouvais Charles incroyablement courageux de gĂ©rer sa vie ainsi sans jamais faiblir. GĂ©rer la maison, le travail, les enfants Ă  lui tout seul. Alors qu’en fait, c’était juste un gros connard qui ne respectait mĂȘme pas sa femme et incapable de reconnaĂźtre son adultĂšre. Un homme pitoyable et sans respect uniquement gouvernĂ© par sa bite. Alors, j’ai dĂ©cidĂ© de continuer et de faire comme si de rien n’était, car en finalitĂ©, femme ou pas femme ça ne changeait rien pour moi. Janvier 2016 Nouvelle annĂ©e, nouveaux projets. On m’approche pour un livre. La consĂ©cration. J’étais si heureuse de ça. En rĂ©alitĂ©, la personne pour qui j’ai Ă©crit me mettait la pression et je l’ai fait pour les mauvaises raisons. L’argent ne m’a jamais motivĂ©, j’ai toujours publiĂ© mon contenu gratuitement et je n’ai jamais eu dans l’idĂ©e d’en tirer financiĂšrement profit un jour. Mars 2016 Je termine les corrections de ma nouvelle, nous Ă©tablissons une photo de couverture de mon livre sur laquelle figure la main de Charles. Je lui propose cette photo avant de valider avec la maison d’édition. Je ne voulais pas mettre une photo de moi, j’adulais Charles et je voulais le mettre Ă  l’honneur plus que de me mettre en avant moi-mĂȘme. Je n’ai pas compris sa rĂ©action sur le coup. Il s’est fustigĂ© totalement et est parti en vrille comme jamais il ne l’avait fait avant ça. Lui qui Ă©tait toujours rĂ©flĂ©chi et posĂ©. Sa vie semblait tourner en hĂ©catombe mais ça je ne le savais pas encore il voyait au moins 3 filles en plus de moi. Autrement dit, il Ă©tait partout et nulle part en mĂȘme temps. Des filles qui, car il m’en parlait beaucoup, n’était pas comme moi. Des femmes qui en voulaient sans doute plus que moi. Moi qui ne demandais jamais rien d’ailleurs. Des femmes qui sans doute pĂ©taient des cĂąbles de jalousie. Ces filles-lĂ  n’ont d’ailleurs jamais su que j’existais, c’est Charles qui me le confiait. Estime toi privilĂ©giĂ©e, car toi Clarisse, tu es la seule qui sais tout » Ouais, privilĂ©giĂ©e » tu parles
 Les choses se sont ensuite un peu apaisĂ©es parce que j’ai tout fait pour
 Je tenais si fort Ă  nous deux. Lui pas, et j’allais le comprendre. Quelques jours aprĂšs cette fameuse histoire de couverture de livre une façon dĂ©tournĂ©e de passer ses nerfs sur moi et peut-ĂȘtre espĂ©rait-il que je le quitte qu’il voulait Ă©voluer dans sa vie et m’a dit un truc du genre Si maintenant je te vois, c’est juste pour te baiser, tu comprends j’en ai marre d’ĂȘtre seul dans ma vie, aujourd’hui j’ai besoin de me reconstruire et de trouver une femme avec qui vivre, une femme Ă  prĂ©senter Ă  mes enfants, etc, etc. Je vais jeter mon alliance, vendre la maison, me donner la possibilitĂ© de recommencer ma vie. » LĂ , j’ai tout compris
 Sa femme le quittait, tout bonnement. Et dire qu’il m’a remis la faute sur moi avec cette histoire de premiĂšre de couverture. J’ai tellement culpabilisĂ©, je me suis senti totalement responsable alors qu’il n’en Ă©tait rien du tout
 Quand je l’ai Ă©coutĂ© raconter toutes ses conneries, j’ai compris Ă©videmment qu’il se sĂ©parait de sa femme. L’alliance, la maison qui lui ramenait Ă  trop de mauvais souvenir disait-il collait bien avec son histoire de veuf Ă©plorĂ© qui voulait tourner la page. Je n’ai jamais rien dit et j’ai acceptĂ© ses paroles. Je n’arrivais pas Ă  me rĂ©soudre de le perdre. J’étais si triste. D’avril Ă  dĂ©cembre 2016 Une Ă©niĂšme pĂ©riode merdique dans ma vie
 Je voyais Charles moins souvent, j’étais endettĂ©e jusqu’au cou parce que je payais Ă  moi seule les hĂŽtels dans lesquels on se rencontrait depuis 1 an et demi Ă  raison de deux fois par semaine. J’étais seule, triste comme la pluie, j’avais Ă©normĂ©ment grossi, je me trouvais moche et le blog qui cartonnait, la seule chose qui me faisait du bien Ă  cet instant de ma vie n’avais plus d’intĂ©rĂȘt car je n’aurais maintenant plus rien Ă  y Ă©crire
 Comble de tout, j’eus un trĂšs gros accident de voiture Ă  cette pĂ©riode-lĂ . J’ai fait de l’aquaplaning sur une grande ligne droite avant de finir dans un ravin Ă  faire plusieurs tonneaux. Ma voiture Ă©tait totalement Ă©pave et j’ai Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e en coquille jusqu’à l’hĂŽpital le plus proche. Ma colonne n’a rien eu, un vĂ©ritable soulagement pour moi
 J’ai conscience d’ĂȘtre Ă  ce moment-lĂ  passĂ© Ă  cĂŽtĂ© de la mort. Et vous, lecteurs, n’en avez jamais rien su. J’en pouvais plus et dans un Ă©lan de
 Je ne sais mĂȘme pas quoi d’ailleurs, j’ai fermĂ© le blog. J’avais un million de vu par an et pourtant, lĂ , dans mon pauvre lit d’hĂŽpital, sans un sou, sans famille, sans Charles, sans un coup de fil ni un texto, sans que qui que ce soit ne se soucie de moi, et dĂ©sormais sans voiture, j’étais totalement seule
 Je n’avais plus rien. Janvier 2017 Lorsque je me suis remise, j’ai dĂ©cidĂ© de retrouver Charles, une fois encore. J’ai fait 3 heures de route pour le voir sur une espĂšce d’air de repos. Et lĂ , c’est moi qui ai dĂ©cidĂ© de tout arrĂȘter. J’en pouvais plus de courir aprĂšs un type qui n’avait mĂȘme pas de respect pour moi. L’écouter me parler des femmes qu’il voyait, des coups de foudre qu’il avait, de ses amours naissants. Moi qui lui avais toujours laissĂ© le bĂ©nĂ©fice du doute. Moi qui ai cru qu’il aurait peut-ĂȘtre voulu que je devienne sa femme, un jour, il n’en Ă©tait rien. Il n’en avait tellement rien Ă  foutre
 Et c’est lĂ  que tout prit fin. Je me suis senti tellement courageuse
 Moi qui faisais des pieds et des mains pour redonner du souffle Ă  notre histoire face Ă  quelqu’un qui s’en balançait totalement, qui m’enfermait mĂȘme dans notre relation, car il refusait que je vois d’autres hommes contrairement Ă  lui, et il refusait mĂȘme que j’ai des orgasmes sans lui. MĂȘme dans le BDSM, nous n’évoluions pas. Car c’était toujours de 5 Ă  7, dans des hĂŽtels, sans matĂ©riel, sauf celui que je peinais financiĂšrement Ă  nous offrir. Je dĂ©bordais de dĂ©sir et lui n’en avait que faire. J’ai une fois encore traversĂ© une pĂ©riode bien sinistre. J’ai eu beaucoup de mal Ă  tourner la page 
 Le deuil de Charles, le deuil de notre histoire qui aurait pu ĂȘtre si merveilleuse. Le deuil de ma soumission aussi. C’est comme si je naissais pour mourir aussitĂŽt. C’était ce que je ressentais vraiment. J’étais déçue et j’avais honte. J’ai dĂ» ĂȘtre forte aussi, car pour ne rien arranger, Charles me suppliait de se revoir. Il n’aura dĂ©cidĂ©ment eu aucun respect pour moi du dĂ©but jusqu’à la fin. Il m’appelait, m’écrivait, me faisait des mails. Des Je t’en supplie » qui rĂ©sonnent encore en moi comme si c’était hier. Aujourd’hui, avec le recul, cet homme me dĂ©goĂ»te au plus haut point. Moi qui Ă©tais si soumise Ă  lui, si vulnĂ©rable et pourtant si exemplaire, qui n’a jamais voulu ĂȘtre un problĂšme et qui ne l’a jamais Ă©tĂ©, j’en suis certaine. FĂ©vrier Ă  juin 2017 Je n’arrivais pas Ă  passer Ă  autre chose... MalgrĂ© tout, je rencontrai XX et XY, que je rĂȘvais de voir depuis des lustres, mais comme Charles lui s’en foutait, ça ne s’était jamais fait. Je ne voulais plus qu’un homme me touche alors, lorsque je venais, c’était juste pour elle et moi. J’étais tellement dĂ©goĂ»tĂ©e des hommes. J’ai, en parallĂšles eu quelques histoires sĂ©rieuses avec des filles. Elles ont pris soin de moi, elles m’ont soignĂ©e et c’était bon
 C’était doux. Je ne voulais plus entendre parler de BDSM. J’ai fini par constater que le BDSM me manqua trĂšs vite et trĂšs fort. J’ai compris que je ne pouvais pas vivre sans, c’était impossible. Alors, je voyais XX et XY une fois de temps Ă  autre et je cherchais en parallĂšle des hommes Ă  nouveau. Je ne voulais plus m’engager en tant que soumise et c’était trĂšs bien comme ça. J’avais dĂ©jĂ  tant donnĂ© et je ne croyais plus en la relation MaĂźtre/soumise. Mes sĂ©ances avec XX et XY soirĂ©e rĂ©sillĂ©e Clarisse dans les cordes ouvrir son regard Soumise offerte ElectrostimulĂ©e la bonne annĂ©e Moi qui disais que la confiance et la sincĂ©ritĂ© Ă©tait Ă  la base de tout alors que Charles Ă  bafouĂ© tout ça vis-Ă -vis de moi du dĂ©but jusqu’à la fin. Si lui n’était pas digne alors personne ne le serait. Car il est vrai que pour trouver des hommes qui en vaillent la peine dans ce milieu, c’était peine perdue. Je pensais que Charles dĂ©passait tous les autres sur tellement de points que si lui n’était pas digne alors qui le serait, franchement ? Juillet Ă  septembre 2017 Je me suis essayĂ© Ă  un homme de 60 ans, un genre de suggar daddy qui Ă©tait gĂ©nial sur le plan cĂ©rĂ©bral, il s’était investi dans ma vie avec beaucoup de responsabilitĂ©, m’apprenait des milliers de choses, m’élevait sur bien des plans mais
 Sexuellement, je n’y arrivais pas. Je finissais en pleurs sous ses cris parce que j’arrivais pas Ă  coucher avec lui, je le trouvais si nul sexuellement que j’en exprimais mĂȘme du dĂ©goĂ»t. Nos sĂ©ances RĂ©cit d’une chaude soirĂ©e d’étĂ© Le chat et la soumise Pour illustrer, notre toute premiĂšre rencontre, il m’a fait directement lire un article Ă©crit de ma plume, puis, sans la moindre excitation m’a dit d’une façon stoĂŻque de dĂ©vĂȘtir mes fesses et me mettre Ă  quatre pattes avant de m’assĂ©ner des coups de cuillĂšre en bois. J’ai comptĂ©, parce qu’il fallait. C’était d’une nullitĂ©. 100, puis 200, puis 300. Voyant que ça ne me faisait rien, il y allait de plus en plus fort, dans un silence total. Puis, au bout du 500e coup, j’ai dit aller, c’est bon, ça suffit » avant de me remettre debout, me rhabiller, enfiler mon manteau et le planter lĂ  au milieu. Il me rĂ©cupĂ©ra dans la cage d’escalier de l’immeuble par le bras pour s’excuser et me demander de lui laisser une chance. J’ai rĂ©ussi Ă  tenir quelques mois comme ça puis j’ai dit stop dĂ©finitivement. Septembre Ă  dĂ©cembre 2017 Ensuite, il y a eu William. Une catastrophe Ă©galement. Un MaĂźtre qui n’en avait absolument pas l’étoffe comme 99 % des pseudos dominants sur Internet. Nous avons tout de mĂȘme rĂ©ussi Ă  papillonner un moment, jusqu’à notre soirĂ©e de Noel oĂč j’avais dĂ©cidĂ© de laisser une chance Ă  cette histoire perdue d’avance. Je lui offrais ce soir-lĂ  deux choses la clef de mon appartement et une boite de chocolat. C’était fort de symbolique la clef de chez moi. Ça revenait Ă  lui laisser la possibilitĂ© de dĂ©barquer quand il le voudrait et autant qu’il le voudrait. Qu’il Ă©tait ici chez moi comme chez lui. Il n’a pas voulu repartir avec les clefs pour des motifs dont je n’arrive mĂȘme plus Ă  me souvenir et une fois arrivĂ© chez lui, il m’envoie une photo de son bureau avec sur l’écran du PC son jeu de geek favori et ma boite de chocolat posĂ©e en me disant merci beaucoup pour les chocolats », c’était la goutte de trop. J’avais vraiment l’impression qu’il se payait ma tĂȘte et j’avais aucune attirance pour lui. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© une fois encore laisser tomber
 C’était le genre d’homme Ă  venir me voir quand sa femme en parallĂšle accouchait Ă  la maternitĂ©. Elle n’en a jamais rien su, si jamais elle me lit, c’est cadeau
 Nos sĂ©ances M’apprivoiser SoirĂ©e dĂ©complexĂ©e Candaulisme FistĂ©e J’étais dĂ©boussolĂ©e
 Mon article retour sur 2017 AnnĂ©e 2018 Rien jusqu’à juin
 Je poste une annonce pour faire des rencontres BDSM avec qui voudrait bien juste rĂ©aliser un fantasme oĂč passer du bon temps. Je vois toujours XX et XY Ă  cĂŽtĂ© de ça. Ils sont sans faille et je commence petit Ă  petit Ă  me laisser approcher par Mr Dante qui a gagnĂ© ma confiance avec le temps, quelqu’un qui me respecte. MĂȘme si je suis trĂšs attentive Ă  XX, car je ne souhaite pas lui faire de mal. Je reçois de nombreuses rĂ©ponses Ă  cette fameuse annonce et deux d’entre elles vont avoir leur importance. L’une est de Clara, une soumise, et l’autre de X » Clara, c’est une fille avec qui ça ne fonctionnera pas, mĂȘme si j’y ai cru trĂšs fort. Une femme qui mentait Ă©normĂ©ment et je n’ai pas supporter ça vous comprendrez bien pourquoi.. Nous nous sommes rencontrĂ© avec son MaĂźtre une premiĂšre fois qui n’a pas Ă©tĂ© fructueuse, avec lui surtout. Sa façon d’ĂȘtre et de faire m’a dĂ©goĂ»tĂ©e, c’était du mĂȘme style que le suggar daddy de l’an dernier, il nous mordait au niveau des cheveux de façon mĂ©canique et sans la moindre excitation sexuelle. J’ai mĂȘme cru une fois ou deux qu’il allait me scalper le cuir chevelu avec ses dents. Un tarĂ© Ă  qui j’ai dit gentiment stop deux fois avant de quitter la soirĂ©e en prĂ©textant la fatigue. Il disait en se moquant de moi Clarisse soumise et maso, ouais, bof, pas si maso que ça en fait ! » Avec elle, c’était plus sympa, sans doute parce que c’était une femme. Nous avions donc demandĂ© Ă  son MaĂźtre de se voir seule Ă  seule sans non plus lui dire que c’est parce que je n’avais pas envie qu’il me touche lui, ni mĂȘme de le voir tout court. Il a donnĂ© son accord Ă  condition de coucher avec lui au moins trois fois encore. Alors, on lui a menti et on s’est retrouvĂ© seules sans son accord. C’était une honte ce type
 DĂ©goĂ»tant vraiment
 J’ai lui ai dit Ă  elle qu’il fallait se dĂ©faire d’un homme comme ça parce que vraiment ça se voyait qu’elle n’était pas heureuse elle aussi. Petit Ă  petit, elle m’avouait qu’il lui faisait mal juste pour lui faire mal et qu’elle n’y prenait aucun plaisir. Quelle tristesse cette histoire. Et en parallĂšle, X ». Le moins scrupuleux de tous, et le plus dĂ©goutant sans doute. Comme s’ils faisaient tous la course entre eux, c’est incroyable
 Un type qui m’a proposĂ© de le rejoindre chez lui, pour venir passer une sĂ©ance avec lui dans son Donjon. Un donjon ! Chouette ! Ça me faisait bien envie, d’autant plus qu’il me semblait correct de premier abord. Et pour une sĂ©ance sans lendemain, je n’avais rien Ă  perdre. Cette fameuse sĂ©ance fut bonne, et nous Ă  permis de bien nous connaĂźtre lui et moi. J’étais Ă  l’aise, je me suis confiĂ© et il m’a fait comprendre qu’avec moi, il n’y aura pas de dĂ©ception possible
 Alors, j’ai dĂ©cidĂ© d’y retourner une seconde fois, puis une troisiĂšme. J’ai rencontrĂ© sa femme le soir mĂȘme ou il m’a percĂ© les seins. Ils m’ont fait tous les deux part ce soir-lĂ  de leurs projets pour l’avenir crĂ©er un lieu BDSM dans lequel je pourrais m’intĂ©grer. Nous avons donc visitĂ© des domaines et j’étais ravie de ce projet. J’ai fait confiance, Ă  tort une fois encore
 X, un beau jour, avec sa femme, m’ont confiĂ© que depuis des annĂ©es madame se prostituait pour mettre du beurre dans les Ă©pinards, qu’il pouvait gagner jusqu’à de belles sommes tous les mois. Ensuite, il m’a dit qu’il allait organiser des gangs bangs pour moi. Assez vite, j’ai compris qu’il voulait que je me prostitue moi aussi pour que je lui finance avec sa femme le projet. Un vieux portable, une recharge Ă  5 euros et crĂ©e une annonce sur un site d’escorting. J’ai vite arrĂȘtĂ© ça. J’étais au bout de ma vie une fois encore. AbusĂ©e, abusĂ©e et encore abusĂ©e. C’est donc ça d’ĂȘtre soumise ?? J’ai honte de ces types et je les dĂ©teste tous. Aujourd’hui, il faut savoir que j’avais laissĂ© du matĂ©riel perso Ă  X qui n’a jamais voulu me rendre, qu’il s’est offert un lieu et que son projet Ă©volue. Je suis tellement dĂ©goĂ»tĂ©e et j’ai tellement la haine qu’en toute impunitĂ©, il continue son petit bonhomme de chemin. Je l’entends encore dire, C’est bien, avec toi, on va vite financer les travaux », car il se disait que Clarisse CalliopĂ©, c’était le jackpot. Le soir oĂč je lui ai dit que je n’avais pas envie de me prostituer, j’ai pris la porte aussitĂŽt. C’était dĂ©jĂ  loin le avec moi, tu n’auras pas de dĂ©ception possible. » Et le je serais toujours lĂ  pour toi » Fais-moi confiance » Si ce connard me lisait aujourd’hui, j’aimerais qu’il sache que tout se paiera un jour. Que le proxĂ©nĂ©tisme est passible de prison. Lui qui n’a pas daigner me renvoyer mes affaires alors que c’étaient des objets d’une grande valeur financiĂšre mais surtout sentimentale pour moi
 J’ai honte de cet article peu reluisant, j’ai honte de tous ses hommes plus dĂ©gueulasses les uns que les autres que j’ai pu croiser. J’ai honte de n’avoir pas mieux que ça comme message Ă  vĂ©hiculer Ă  peut-ĂȘtre des femmes qui me lisent en pensant que mon histoire pourrait leur servir d’exemple. De modĂšle de plĂ©nitude et d’épanouissement en tant que soumise. Bref
 Octobre 2018 J’ai ce portable dans les mains, cette annonce qu’il m’a fait publier la veille et je suis seule chez-moi. X » m’a jetĂ© hier soir et je suis en colĂšre contre lui. Je laisse le portable de cĂŽtĂ© et l’annonce est enfin validĂ©e par le staff du site vers 15 h. Je n’en ai pas connaissance avant 19 h le soir lorsque je reprends le portable tout en constatant plus de 300 appels manquĂ©s
 Je suis effarĂ©e. Je regarde le portable sonner, sonner et sonner encore sans jamais s’arrĂȘter. Tout Ă  coup, je ne sais pas ce qui me passe exactement par la tĂȘte, mais je prends le portable et je dĂ©croche. Bonjour Madame, c’est bien vous sur les photos ? Quelle jolie voix que la vĂŽtre. Pourrions-nous convenir d’un rendez-vous, vous et moi ? » Et lĂ , je me lance, je propose un cafĂ© Ă  cette personne. Mais je prĂ©cise bien, juste un cafĂ©, rien d’autre, sans lui demander le moindre argent. Deux semaines plus tard, je prends la route. Trois heures de route pour rejoindre Paris et rencontrer cet homme. Et lĂ , croyez-moi ou pas, mais je rencontre Papang
 RĂ©trospective 2018 Pour conclure, je ne regrette pas le passĂ©, mais je suis fiĂšre d’avoir rĂ©ussi Ă  traverser tout ça et d’ĂȘtre encore dĂ©bout Ă  l’heure qu’il est pour vivre tout ça. Je ne sais qu’aujourd’hui rien n’est facile, mais que tout est plus sain. J’ai hĂąte de vivre la suite. Merci de m’avoir lu, d’avoir pris la peine de le faire, surtout pour un article aussi long et pas trĂšs rĂ©jouissant. J’avais besoin de tout vous dire et que crois que c’était le bon moment pour cela. Maintenant, vous savez tout
 To be continued
 RĂ©sumĂ©du programme C'est l'histoire d'un mec qui poussait toujours le bouchon un peu plus loin pour bousculer l'ordre Ă©tabli. Son premier sketch, C'est l'histoire d'un mec, fait un carton. (pour la France et la Belgique). NB : 72 sketchs rĂ©pertoriĂ©s (dont 14 chansons ) 1974. une idĂ©e tout simple peut devenir un grand filmBon, nous y voilĂ  ! Nous sommes encore loin de parler de rĂ©aliser un film, de plateau, d’équipe, de camĂ©ra ou de lumiĂšre. Parlons, si vous voulez bien, du cƓur de ce qui nous intĂ©resse L’histoire. Et pour avoir une histoire il nous faut une idĂ©e de scĂ©nario. Vous avez cette idĂ©e en tĂȘte car elle vous stimule, elle vit en vous. Vous devez la laisser sortir, c’est plus fort que vous vous ĂȘtes levĂ© avec la ferme intention d’écrire, poser la premiĂšre pierre de votre futur scĂ©nario/ film. Mais voilĂ , tout n’est pas si effet, vous avez votre idĂ©e. Elle vous semble super, peut-ĂȘtre la meilleure histoire Ă  laquelle vous ayez pensĂ© jusqu’alors. Tout content, vous en parlez Ă  vos proches mari ou femme, amis, parents
 et lĂ  c’est la possibilitĂ©sVotre entourage trouve votre histoire pas mal ou complĂ©tement idioteVous racontez votre idĂ©e, mais vous vous embourbez dans les explications, les dĂ©tails, bref la confusion s’installe. RĂ©sultat votre idĂ©e n’a pas le succĂšs que vous faites-vous confiance. Ça paraĂźt bĂȘte, mais si vous-mĂȘme vous ne croyez pas en ce que vous dites, comment ceux qui vous entourent y croiraient Ă  leur tour. De plus, ce n’est pas parce qu’autour de vous personne, ou plutĂŽt tout le monde trouve votre idĂ©e idiote, qu’elle l’est !!!!!!!!!lassedesignen/ shutterstockJe vais vous donner un exemple concret avec une idĂ©e de l’histoire d’un spĂ©cialiste des phĂ©nomĂšnes d’ovni. Depuis quelques temps, des faits Ă©tranges se produisent partout sur Terre. Il pense que des extraterrestres peuvent en ĂȘtre la cause. A l’autre bout du pays un autre homme assiste Ă  des apparitions lumineuses dans le ciel. Quelques jours plus tard, il a des visions du lieu oĂč les extraterrestres vont se en pensez quoi ? Moi je dirais tirĂ© par les cheveux, mal racontĂ©, ou encore mouais
bof. Je viens tout simplement de dire Ă  Steven Spielberg que son idĂ©e de rencontre du troisiĂšme type/ close encounters of the third kind est Ă  chier ! Vous voyez oĂč je veux en venir ? Si vous livrez votre idĂ©e brute, il y a de forte chance que cela fasse un flop. Alors que ça ne veut pas dire qu’elle soit mauvaise. N’est ce pas Steven ?Revenons Ă  la deuxiĂšme possibilitĂ©. Pour Ă©viter de vous embarquer dans des explications ou dĂ©tails qui n’en finissent plus, vous devez impĂ©rativement Ă©crire votre idĂ©e en quelques lignes 2 ou 3 pas plus. Et donnez des noms, mĂȘme provisoires Ă  vos personnages. Reprenons l’exemple de shutterstockClaude Lacombe est un spĂ©cialiste des OVNI. Alors qu’il est au Mexique, il retrouve des avions de la seconde guerre en parfait Ă©tat, alors qu’ils avaient disparu sans laisser de trace. D’autres phĂ©nomĂšnes Ă©tranges se produisent sur Terre. A l’autre bout du pays, Roy assiste Ă  l’apparition d’un OVNI. Quelques jours plus tard, Roy a de plus plus de visions sur l’endroit oĂč la rencontre va se dĂ©rouler
Vous voyez la diffĂ©rence ? J’ai juste ajoutĂ© des noms, un fait, un enjeu et ce n’est plus du tout la mĂȘme une chose concernant les retours de vos proches sur vos idĂ©es. Plusieurs d’entre vous me disent sur les forums A chaque fois que je raconte mon histoire, les rĂ©actions sont ah ! ça me fait penser Ă  tel ou tel film » Si vous vivez cela ne paniquez pas. Tous les sujets ont pour ainsi dire Ă©tĂ© traitĂ©s. Je pourrais vous donner une multitude de films qui parle de rencontres amoureuses, de trahisons, de gangsters ou encore d’extraterrestres
.votre sujet fera forcement penser Ă  un film, cela ne veut pas dire que les actions, les rebondissements, les personnages et leurs quĂȘtes seront les mĂȘmes. L’histoire que vous Ă©crivez et le traitement de celle-ci vont faire toute la diffĂ©rence. En un mot comme en cent laissez les gens Ă  vous de jouer. Prenez votre idĂ©e et synthĂ©tiser la en quelques phrases. Allez au plus simple. Dites vous bien une chose, si vous ne rĂ©ussissez pas Ă  faire cet exercice, c’est que votre idĂ©e est encore floue. Une idĂ©e floue pour vous, le sera immanquablement pour les autres
.Une derniĂšre chose. Nous avons vu dans le prĂ©cĂ©dent article que votre scĂ©nario a pour but d’ĂȘtre lu. Parfois mĂȘme vous allez devoir raconter l’histoire de vive voix, Ă  un producteur par exemple. Cette exercice vous permettra de savoir raconter pitcher votre histoire d’une façon claire et prĂ©cise, tout en suscitant le dĂ©sir d’en savoir plus
vous me suivez ?!Cela peut-ĂȘtrePierre est mariĂ© Ă  Fanny. Alors qu’il l’attend depuis une heure dans leur restaurant prĂ©fĂ©rĂ©, pour fĂȘter leur 15 Ăšme anniversaire de mariage, il la voit s’attabler avec un autre homme. IntriguĂ© Pierre se lĂšve et se dirige vers leur table. A sa grande surprise Fanny affirme ne pas le connaĂźtre
Grace Ă  cet exercice nous voyons les prĂ©mices du Synopsis, que nous verrons en dĂ©tail un peu plus tard, ne vous inquiĂ©tez pas. ATTENTION tout s’écrit au shutterstockRĂ©sumons il n’y a pas de mauvaises idĂ©esFaites-vous confianceNommer vos ou votre personnage principal/auxSynthĂ©tiser votre idĂ©e en 2 ou 3 phrases de c’est l’histoire d’un mec/ Ă©crit au prĂ©sentA vous de trouver une idĂ©e de scĂ©nario qui vous stimule ou qui vous fait tu as des questions n’hĂ©site pas Ă  me laisser un petit tu as aimĂ© cet article, la meilleure maniĂšre de me le dire c’est de cliquer sur le bouton Like » en bas de la page. Tu peux retourner au plan du site pour lire d’autres aimeras aussi les articles L’offre et la demande adapte ton histoireFaire un film pour la tĂ©lĂ© ou pour le cinĂ©ma ?Apprendre le cinĂ©maBon Courage,Tom
Affiliationmarketing: comment savoir si ton gourou prĂ©fĂ©rĂ© est un fraudeur; La thĂ©orie des grosses commissions; Arretez de ne prendre que les mots cles de la longue traine pour vos sites de niche; Ne pas plier: Photos Ă  l’intĂ©rieur; Comment gagner un revenu Ă  6 chiffres juste avec quelques lignes de texte

ï»żParoles de la chanson C'est L'histoire D'un Mec... par Coluche "C'est l'histoire d'un mec..." - Vous la connaissez ? Non ? Oui ? Non, parce que sinon... parce que des fois y a des mecs... bon... ah oui... Parce que y a des mecs... - Vous la connaissez ? Non, dites-le parce que quand les gens y la connaissent aprĂšs on a l'air d'un con. "Alors lĂ , le mec..." - Ah oui ! parce que y a des mecs des fois... Non, c'est un exemple... Oui, y a des mecs ... Alors, euh... Ça dĂ©pend des mecs, parce que ya des mecs...Alors, bon, des fois, c'est l'histoire avec des bagnoles, tout ça... Et puis le mec oui, euh... Mais lĂ , non ! Ah oui ! Non lĂ , c'est l'histoire d'un mec, mais un mec normal... Un blanc quoi... Ah oui, parce que dans les histoires, y'a deux genres de mecs... Ah oui... Alors, t'as le genre de mec... - "Oui, euh.... Moi, euh, euh... Oui, oui...", le mec, "Oui..." " Et puis, t'as le genre de mec -"Non, non...". Alors, on leur dit, mais, des fois, on est obligĂ©... Non, le mec non... Et lĂ , ce serait plutĂŽt un mec "non", le mec... Mais normal je veux dire... Pas un Juif... Ah oui, parce que y'a des histoires... Y a deux genres d'histoires, ah oui... Y a des histoires, c'est plus rigolo quand c'est un Juif... Si on est... Pas Juif... Ben oui, faut un minimum... Et puis y a les histoires, c'est plus rigolo quand c'est un Belge... Oui... Si on est... Suisse... Ou le contraire... Un Suisse, si on est Belge... Parce que les Belges et les Suisses c'est les deux seules races qui se rendent pas compte qu'en fait c'est pareil, mais il se gourent... En fait, j'exagĂšre, c'est Ă  cause de la distance qui les sĂ©pare, elle est pas Ă©norme... Mais oui... Mettons qu'on rencontre un vrai con en Suisse... C'est un Belge... Mais dans l'ensemble ça valait pas le coup de faire deux pays rien que pour ça, hein ils aurait pu se dĂ©brouiller... Enfin un Suisse... Moi je m'en moque... Je veux pas m'engueuler avec les gens, moi... Hein... Non, y a quand mĂȘme moins d'Ă©trangers que de racistes en France... Non, je veux dire si j'ai le choix je prĂ©fĂšre m'engueuler avec les moins nombreux... Enfin, un Suisse... Moi je m'en fous, hein, je suis ni Belge, ni Suisse, ni Juif... Je suis normal... Mais en tout cas, c'est pas un noir... D'abord parce que y'a aucune raison pour que ce soit toujours les mĂȘmes qui dĂ©rouillent... Et puis, si c'est un noir, c'est façile, un noir... Mettons que y ait... Bon... Parce que un noir c'est... On les appelle comme ça exprĂšs nous d'ailleurs, oui ben, ils le font pas mĂ©chament la plupart... Oui parce que nous on regarde les mains.... Tout ça, bon... Moins dedans... Mais si... Euh... Ah oui... Bon... Et... Tout petits dĂ©jĂ ... Et des fois, mĂȘme leurs parents... Ah oui, pas tous, mais la plupart... Enfin, un Suisse... "Alors, le mec..." - Ah oui parce que non, il y a quand mĂȘme une histoire... Ah oui, non, c'est l'histoire d'un mec... Bon d'accord, si on veut, mais... "C'est l'histoire d'un mec qui est sur le pont de l'Alma... Et qui regarde dans l'eau", le mec..." - Pas con le mec !!!!... Ah oui, parce que c'est vrai j'y suis allĂ© moi, et c'est vrai... T'as des mecs ils passent tous les jours sur le pont de l'alma et y regardent pas dans l'eau, les mecs... T'as des mecs ils passent sur le pont de l'Alma... Eh bien... Y'aurait pas d'eau dessous... Ils passeraient quand mĂȘme... Et c'est con parce que nous on passe sur les ponts Ă  cause qu'y a de l'eau dessous... Sans ça, tu parles, on irait pas faire un dĂ©tour... Alors les gens y disent - "Ah ben, on sait pas oĂč passe notre pognon."... Y regardent pas... Alors lĂ ; le mec, y regarde tout ça et puis ça l'intĂ©resse tout ça, bon... "Au bout d'une demi-heure..." - Parce que normalement ça dure une demi-heure, mais moi j'abrĂšge... Parce que on va pas passer une demi-heure avec... "Au bout d'une demi-heure, y a un autre mec qui arrive.... Et qu'est-ce qui voit, le mec ? Y voit un mec qui est lĂ ; et qui regarde dans l'eau...", hĂ©... Alors le mec..." - Parce que le mec, bon et puis l'autre, parce que, bon, et puis ... Parce que maintenant y a deux mecs... Ah non, prenez des notes parce que je vais pas rĂ©pĂ©ter... "Alors le mec y s'approche et y dit "HĂ©, dites donc, qu'est ce que vous faites Ă  regarder dans l'eau ?", hĂ©, y dit le mec... au Suisse.. "Alors l'autre y lui dit "Ho ben, j'suis emmerdĂ© parce que j'ai laissĂ© tomber mes lunettes dans la Loire..." - Parce que le pont de l'Alma c'est sur la Seine... Ah, ça, si on sait pas, on comprend que dalle... Ouais ouais, Ă  cet endroit-lĂ , c'est la Seine... Oui, alors parce que... "Le mec y lui dit "J'suis emmerdĂ© parce que j'ai laissĂ© tomber mes lunettes dans la Loire"... - Faut quand mĂȘme pas prendre les Suisses que pour des cons... Non, y a des Belges dans le tas... "Alors l'autre y lui dit - "Ho... hĂ©... c'est pas la Loire, c'est la Seine !", hĂ© ! - Elle est rigolote, hein... Non mais elle est pas finite lĂ ... "Alors l'autre y lui dit... Parce que l'autre y lui dit... - "C'est pas la Loire, c'est la Seine..." - J'viens de le dire... Si vous suiviez un peu... "Alors l'autre y lui dit - "Ho, ben vous savez, moi, sans mes lunettes..." - Elle est rigolote, hein ? - Coluche

Cest l'histoire d'un mec. 137 J’aime. Association sans but lucratif de diffĂ©rents artistes qui, depuis 2001, mettent leur talent et leur Ă©nergie au Association sans but lucratif de diffĂ©rents artistes qui, depuis 2001, mettent leur talent et leur Ă©nergie au
le juin 19, 2018 Par dans Articles 16 784 vues Je ne vais pas prendre de ne vais pas mentir. Je ne vais pas cacher. Je vais raconter. Mon voyage au Gabon a Ă©tĂ© un des plus dur voyage que j’ai vĂ©cu. Il a aussi Ă©tĂ© un des plus beaux. En intensitĂ©, en ouverture, en guĂ©rison de moi-mĂȘme. Cet article est illustrĂ© des photos de mon voyage, en 2016, et de nombreux portraits de la femme que j’ai Ă©tĂ© lĂ -bas. Plonge avec moi dans mon histoire. Gabon, dĂ©cembre 2016. J’ai atterri Ă  Libreville le 22 dĂ©cembre 2016. Je partais lĂ -bas pour dĂ©couvrir le pays et pour voyager. On m’avait prĂ©venu que le Gabon n’était pas un pays facile. On m’avait mĂȘme dit que c’était dangereux. J’ai eu peur avant de dĂ©coller. Mais j’avais prĂ©vu ce voyage depuis plusieurs mois. Et j’ai dĂ©cidĂ© d’y aller malgrĂ© tous les avertissements. Parce ce que je crois en mon intuition. Parce que je crois en ma guidance. J’atterris en pleine nuit. Un chauffeur vient me chercher pour m’emmener au airbnb que j’ai louĂ© dans un quartier calme de Libreville, la capitale. Il fait extrĂȘmement chaud. La pluie tombe comme des cordes sur le toit en tĂŽle de mon petit appartement. Je ne connais pas le pays, je n’ai pas vraiment de plans ni de feuille de route, je suis partie Ă  l’aventure avec mon sac Ă  dos, comme j’aime. Je suis une aventuriĂšre, et je suis arrivĂ©e dans ce pays la fleur au fusil. Le premier jour, je sors trĂšs peu. Je crois que j’ai passĂ© la journĂ©e Ă  dormir pour m’acclimater au pays. Je reviens d’un voyage d’un mois au Maroc et j’ai besoin de me reposer pour entamer la suite de mon pĂ©riple. Le deuxiĂšme jour, je dĂ©cide de prendre un taxi pour aller au centre et visiter la ville. Je monte dans un taxi et deux jeunes hommes gabonais sont dedans, nous sympathisons illico, le contact passe. On s’arrĂȘte au bord de la plage et ils m’offrent Ă  goĂ»ter une noix de coco. Puis ils se proposent de m’emmener manger un morceau dans un boui-boui de la ville. Je les suis. Je suis trĂšs contente d’avoir trouvĂ© des guides » locaux ! Je goĂ»te du crocodile oui ! et aussi un poisson dont je ne me rappelle plus. LĂ , un des deux hommes s’en va, il a des courses Ă  faire, et me laisse avec l’autre, que je nommerais Jee. Jee propose de me faire visiter la ville. Il est trĂšs gentil, expressif, attentionnĂ©. Je me laisse guider, je suis trĂšs contente de l’avoir rencontrĂ©, car il me montre les endroits les plus typiques de la ville, et j’aime rencontrer les gens du pays pour visiter Ă  leur maniĂšre. C’est ainsi que je construis mes voyages, au fil des rencontre. C’était la veille de NoĂ«l, le 23 dĂ©cembre. Tout va trĂšs vite en voyage. Tout es plus intense. On a pas de recul. Je passe la journĂ©e avec Jee. Il m’emmĂšne vraiment partout. En fin de journĂ©e, nous allons boire des biĂšres sur la fĂȘte foraine. On parle, on se rencontre. Il ne me lĂąche pas d’une semelle. Il me fait la cour en fait. Il me prend la main, tente de se rapprocher de moi. Je le laisse faire, je suis un peu mal Ă  l’aise. Mais il ne me veut rien de mal et il est si gentil. Nous allons prendre un dernier verre dans une boĂźte de nuit. Il me dit qu’il me trouve trĂšs belle et qu’il aimerait ĂȘtre avec moi les Gabonais sont trĂšs trĂšs rapides en demande en mariage. Je lui explique que je suis plus ou moins dans une relation amoureuse et que je ne cherche personne. Je lui explique ça trĂšs clairement. Mais je crois qu’il n’entend pas, ou bien qu’il s’en fout. Je me sens moins seule de l’avoir rencontrĂ©, il est vite devenu un point de repĂšre. Il me propose mĂȘme de m’emmener visiter le nord du pays, rencontrer les populations des villages et sa famille. Ca me tente ! AprĂšs avoir bu un verre en boĂźte, il me raccompagne Ă  mon airbnb. Je le laisse entrer chez moi. Il est trĂšs insistant dans ses paroles et extrĂȘmement douĂ© pour me brouiller la tĂȘte. À ce moment lĂ , je ne rĂ©alise pas vraiment ce qui se passe, je le comprendrais beaucoup plus tard. Nous buvons un dernier verre et mangeons un morceau ensemble. Il demande Ă  dormir avec moi. Je ne veux pas. Je lui demande de partir. Il ne veut pas me laisser. C’était sans doute vers 22h. Tout d’un coup, il se met Ă  pleuvoir, pleuvoir, pleuvoir des trombes comme il en tombent lĂ -bas Ă  la saison des pluie. Je me sens mal de le mettre dehors, si tard, sans taxi pour rentrer avec la pluie qui tombe. Je l’autorise Ă  dormir chez moi au pied du lit, mais pas avec moi ! Je dois presque batailler pour cela, mais Jee finit par accepter de dormir par terre. Au petit matin, il vient dans le lit pour se rapprocher de moi. Je lui dit non, laisse-moi tranquille, je ne veux pas dormir avec toi. Il se remet par terre. J’éprouve de la culpabilitĂ© Ă  le faire dormir par terre mais je n’ai vraiment pas envie qu’il dorme avec moi. Le lendemain, je suis de mauvaise humeur Ă  cause de ses circonstances. Je suis Ă  la fois contente de ne pas ĂȘtre seule mais aussi Ă©nervĂ©e par son comportement que je trouve collant et envahissant. Je suis contrariĂ©e par cette situation et en mĂȘme temps ambiguĂ« car je ne lui dit pas de partir. Je ne sais pas trop quoi faire. J’ai peur de me retrouver seule. C’est tout de mĂȘme rassurant de l’avoir prĂšs de moi pour visiter la ville et je suis un peu vulnĂ©rable et sans repĂšre avec les codes du pays. Libreville, c’est la faune !!! Nous nous promenons dans le quartier oĂč j’habite, un petit tour. Je luis dis ensuite que je veux ĂȘtre seule, que j’ai besoin de me reposer. AprĂšs de longues nĂ©gociations, il accepte de me laisser. Il me recontacte plus tard dans la journĂ©e pour faire un tour. J’accepte. Il m’emmĂšne faire les magasins, il m’emmĂšne chez quelqu’un de sa famille pour prĂ©parer un repas, puis m’emmĂšne me faire les ongles, puis Ă  nouveau chez un autre membre de sa famille qui nous sert Ă  nouveau Ă  manger. Il continue de me faire la cour. Je suis de plus en plus mal-Ă -l’aise, je lui explique que je ne suis pas disponible, que je suis avec quelqu’un d’autre. Je ne cesse de repousser ses avances. Il n’est pas violent. Il ne fait aucun geste pour me forcer. Il tente simplement d’ĂȘtre en contact continuellement avec moi en me prenant la main. Que je repousse Ă  chaque fois. Mais il ne lĂąche pas l’affaire. C’est le soir de NoĂ«l. Nous allons boire un verre le soir. Au Gabon, il y a des bars partout avec une musique assourdissante. Nous buvons une biĂšre puis deux, puis trois dans un coin de la ville. J’ai envie de rentrer. Il me dit ne t’inquiĂšte pas j’ai un ami qui peut venir te ramener, mais il est pris dans les embouteillages» le soir de NoĂ«l, c’est la folie, il y a des voitures partout! Je patiente. Une heure. Peut-ĂȘtre deux heures. À 23h, je n’en peux plus, j’ai vraiment envie de rentrer me coucher. Tant pis pour faire la fĂȘte, je n’ai pas la tĂȘte Ă  ça. Je me fĂąche et je lui dit il fait quoi, ton ami ? Ca fait 3 heures qu’on l’attend. Je vais trouver un taxi ». Il me suit, Ă©videmment. Nous trouvons un taxi pour que je rentre chez moi. Je lui dit de me laisser, ce qu’il ne fait pas. Il veut me raccompagner pour ĂȘtre sĂ»r que je rentre saine et sauve chez moi. Sur la route, des gens se battent. Je ne suis pas rassurĂ©e. Le taxi nous dĂ©pose chez moi. Je ne retrouve plus la grille d’entrĂ©e. J’aimerais que Jee reprenne le taxi et me laisse tranquille. Je suis Ă©puisĂ©e par ses trois jours d’arrivĂ©e, et de harcĂšlement psychologique. Je me sens vulnĂ©rable. J’ai la tĂȘte embrouillĂ©e. Jee insiste et ne reprend pas le taxi, il descend avec moi. Je suis partagĂ©e entre l’envie qu’il parte, le malaise qui est lĂ  depuis le presque dĂ©but de notre rencontre et ma culpabilitĂ© de le repousser continuellement. Il est gentil, il prend soin de moi, il n’est pas moche physiquement. IntĂ©rieurement, je me dis C’est quoi mon problĂšme ? Pourquoi je me sens mal avec lui alors qu’il est super gentil, qu’il m’emmĂšne visiter sa famille, les lieux de Libreville, etc.. Pourquoi je ne veux pas de lui ? » On rentre chez moi. Je m’assois Ă  la table de la cuisine. Je me rappellerais toujours de ce moment lĂ  dans ma tĂȘte. Jee est lĂ , il me parle. Il est Ă  mes genoux. Je suis dans un Ă©tat d’épuisement et de vulnĂ©rabilitĂ© totale. Il me dit que j’ai beaucoup souffert par amour, et que c’est pour ça que je ne veux pas m’ouvrir Ă  lui. Il me dit que lui, il va tout me donner, il va me faire oublier tous les hommes qui m’ont fait du mal, que je ne sais pas ce que c’est l’amour, qu’aucun homme ne pourra m’aimer comme lui le fera, qu’il va me faire oublier tout le mal que j’ai vĂ©cu en amour. Ses mots me touchent le cƓur. Je me met Ă  pleurer. Je craque. Je pleure. Je lĂąche tout. J’ai passĂ© 3 jours Ă  lutter contre lui, Ă  ne pas arrĂȘter de lui expliquer que je ne suis pas disponible, Ă  repousser ses avances, mais lĂ , je craque littĂ©ralement. Je n’en peux plus de lui dire non. Je n’en peux plus qu’il ne m’entende pas. Je me dis que s’il me voit pleurer, il va comprendre. Il va comprendre qu’il me harcĂšle. Je pleure. LittĂ©ralement, je le laisse faire, je dĂ©cide de ne plus lutter contre lui. Je suis complĂštement immobile Ă  l’écouter avec mes larmes. Un viol, ça arrive comme ça. Tout simplement. Il me prend dans les bras. Il me porte Ă  mon lit. Il me dĂ©shabille. Je continue d’osciller entre larmes et explications. Il continue de me rassurer. À un moment, je me souviens m’ĂȘtre dit Peut-ĂȘtre qu’il a raison. Peut-ĂȘtre que c’est moi qui ai un problĂšme avec les hommes et que peut-ĂȘtre il peut vraiment m’aimer. Peut-ĂȘtre qu’il m’a percĂ© Ă  jour et qu’il peut me sauver. » À un moment, je me souviens m’ĂȘtre dit Ok, il faut que ça finisse. Il faut que ça finisse, donne lui un prĂ©servatif, fais-le jouir et il va partir ! » Le seul moyen pour qu’il me laisse Ă©tait de lui donner ce qu’il voulait. Alors, j’ai finis pas lui dire Ok, va-y, on fait l’amour mais tu te protĂšges ». Il a mis un prĂ©servatif. M’a pĂ©nĂ©trĂ©. Ce n’était pas agrĂ©able. J’étais totalement dĂ©munie. Sa queue Ă©tait rude et sans amour. Il a arrĂȘtĂ© puis il m’a dit alors, c’est bien ? ». Je lui ai rĂ©pondu que non, ce n’était pas agrĂ©able. J’ai cru que c’était fini, qu’il avait compris. Il a enlevĂ© le prĂ©servatif. Puis il a recommencĂ© Ă  vouloir me pĂ©nĂ©trer. Je pleurais encore. Comment est-ce possible qu’un homme pĂ©nĂštre une femme qui pleure sans se rendre compte qu’il la viole ? C’est Ă  ce moment lĂ  que j’ai rĂ©alisĂ©. J’ai rĂ©alisĂ© qu’il Ă©tait en train de me pĂ©nĂ©trer sans prĂ©servatif et que je pouvais tomber enceinte s’il jouissait en moi. Une alarme s’est allumĂ©e illico dans ma tĂȘte. J’ai criĂ©, j’ai pleurĂ©, j’ai dit Stop ! Je ne veux pas tomber enceinte, tu es malade ! Tu t’en vas ! Maintenant. » Cette fois-ci, je ne lui ai pas laissĂ© le choix. J’ai tenu bon. J’étais en larmes. Je me suis dit Lorsqu’il va partir, tu vas t’effondrer et ça va ĂȘtre la plus dure nuit de ta vie. » J’ai cru que je m’arrachais le cƓur de devoir le faire partir. Il est parti. Les larmes ont cessĂ©es instantanĂ©ment. Je me suis endormie comme une masse. Le lendemain, j’ai appelĂ© une amie et ma famille. C’était le jour de NoĂ«l. J’étais encore embrouillĂ©e. J’ai tout racontĂ© Ă  mon amie. Elle m’a soutenue. Elle m’a dit avec douceur et amour ce que j’avais besoin d’entendre Tu sais, ce n’est pas parce qu’un mec te veut que tu dois le vouloir. Tu dois choisir les mecs avec qui t’as envie de coucher. Ce n’est pas parce qu’un mec va te faire la cour, ĂȘtre super gentil, te payer tout ce que tu veux, te dire des mots d’amour, que tu dois lui donner ton corps. C’est toi qui choisis. Imagine que tu dois coucher avec tous les mecs que tu croisent dans la rue et qui sont gentils avec toi ! Ce n’est pas possible. » J’ai compris. J’ai compris Ă  quel point j’étais vulnĂ©rable et que cet homme Ă©tait entrĂ© dans mes failles. J’ai eu un Ă©lectro-choc. J’étais dans une rage folle contre Jee. J’ai pris la dĂ©cision de ne pas le revoir, et le lendemain, lorsqu’il m’a contactĂ© par tĂ©lĂ©phone, je lui ai assenĂ© on ne se revoit pas, c’est terminĂ©. Je ne veux absolument pas te revoir. » Évidemment, il n’a pas compris. Il se demandais pourquoi je rĂ©agissais comme ça, moi qui m’était ouverte Ă  lui, qui lui avait ouvert mon corps et mon lit. Il m’a harcelĂ© de messages et d’appels. Je suis allĂ© boire un coca-cola non loin de chez moi. Il m’a appelĂ© Ă  ce moment lĂ  en me disant qu’il n’était pas loin, en s’excusant de son comportement, mais qu’il tenait absolument Ă  ce qu’on discute et Ă  me prĂ©senter ses excuses. J’étais dans une colĂšre noire. J’ai acceptĂ© qu’il vienne pour me prĂ©senter ses excuses. Il est arrivĂ©. Je lui ai dit que ce qu’il avait fait, c’était du viol. Je lui ai dit, la rage dans la voix À quel moment, depuis qu’on s’est rencontrĂ©, je t’ai dit oui, je veux coucher avec toi ? Oui, je te veux ? À quel moment ??? » À aucun moment, je n’ai dit oui. À aucun moment je n’ai exprimĂ© ni verbalement, ni physiquement que je voulais coucher avec toi ». Je lui ai dit que chez nous, ce qu’il a fait, c’est du viol. Que chez nous, un homme peut raccompagner une femme chez elle et mĂȘme boire une verre chez elle, mais que ce n’était pas pour ça qu’elle allait coucher avec lui. Je lui ai dit toute ma colĂšre. J’ai Ă©tĂ© ferme. J’étais dans une colĂšre noire. Les codes ne sont pas les mĂȘmes. Il n’a pas compris que c’était un viol. Comme tous les hommes qui n’entendent pas. Qui ne savent pas que lorsqu’une femme ne dit pas oui, je te veux », c’est qu’elle n’est pas consentante. Comme toutes les femmes qui ne savent pas que lorsqu’elles ne disent pas clairement oui, je te veux » et qu’elle font l’amour quand mĂȘme, elle se retrouvent en position d’abus de leur propre corps. Une femme doit apprendre Ă  dire non, je ne te veux pas » et oui, je te veux ». Une femme doit apprendre Ă  respecter et Ă©couter son dĂ©sir et son rythme. Un homme doit apprendre Ă  demander le oui » et le non » d’une femme et Ă  accepter sa rĂ©ponse. Un homme doit accepter de demander si une femme veut coucher avec lui, dĂšs que cela n’est pas clair. Un homme doit apprendre Ă  laisser une femme parler de son dĂ©sir, sans attente en retour de pouvoir coucher avec elle. Un homme, s’il est vraiment clair, doit apprendre Ă  recevoir le oui » d’une femme sans avoir, une seule seconde, Ă  le forcer. À le soutirer. À le manipuler. Un homme doit savoir entendre le non et l’accepter sans que cela l’insĂ©curise. Une femme doit apprendre Ă  choisir selon son dĂ©sir. Selon les Ă©lans de son corps. Elle doit apprendre Ă  toujours Ă©couter et savoir dire non si c’est non. À savoir dire non. AprĂšs cette conversation, Jee me demande une chose. Et il insiste fortement. Il veut ĂȘtre lĂ  jusqu’à la fin de mon sĂ©jour Ă  Libreville. J’ai choisis de prendre un billet de train pour l’autre bout du pays afin de continuer ma visite, seule, et Jee me demande d’ĂȘtre lĂ  pour me protĂ©ger jusqu’à ce que je parte, ce qui doit ĂȘtre le lendemain ou le surlendemain. Il est de nouveau trĂšs insistant. Mais les choses sont claires. J’accepte. À partir de ce moment lĂ , Jee reste Jee, il prend soin de moi, mais il ne me touche plus, il a compris. Le jour de mon dĂ©part pour l’intĂ©rieur du pays, il m’emmĂšne Ă  la gare. Et lĂ , je me rappellerais toujours ce qu’il a fait. Il a mimĂ© un homme qui vient s’assoir Ă  cĂŽtĂ© moi dans le train et qui essaye de me faire la conversation. Il m’a dit si un homme vient s’assoir Ă  cĂŽtĂ© de toi et entame la conversation avec toi, tu fais quoi ? » J’ai mimĂ© en retour je tourne la tĂȘte et je dis non ». Jee m’a appris Ă  poser mes limites. À comprendre que si je laisse entrer un homme chez moi, dans ce pays, c’est que je suis consentante. À comprendre que si j’entame la conversation avec un homme, c’est que, pour ce mĂȘme homme, je suis potentiellement intĂ©ressĂ©e pour aller plus loin. Au Gabon, si un homme aborde une femme, c’est qu’il veut lui faire la cour. Les femmes lĂ -bas, si elles ne sont pas intĂ©ressĂ©es, tournent la tĂȘte en disant non. ». Il n’y a pas de de mi-mesure et de subtilitĂ©s possibles. Je ne banalise pas ce qui s’est passĂ©. Je ne cherche pas d’excuses Ă  Jee. Il n’aurait pas dĂ» abuser de n’aurait pas dĂ» vouloir me forcer Ă  coucher avec lui. Cet Ă©pisode de ma vie m’a beaucoup touchĂ©, plus que je ne le pense. Ce que je sais aujourd’hui, c’est que je suis une guĂ©risseuse. C’est-Ă -dire que cette situation m’a permis de me transformer. Me permet encore aujourd’hui de m’affirmer dans mon dĂ©sir. Que plus jamais une homme ne me touchera si je ne veux pas. Peut-ĂȘtre que je douterais encore. Peut-ĂȘtre que j’aurais encore et souvent le sentiment qu’on peut entrer en intrusion dans ma vulnĂ©rabilitĂ©, dans mon psychisme. Peut-ĂȘtre. Je ne suis pas parfaite. Toutes les femmes ont cette problĂ©matique. Elles portent cet abus en elle. Moi, ça m’a marquĂ©. ProfondĂ©ment. Si un homme arrive Ă  toucher ma vulnĂ©rabilitĂ©, alors, il peut abuser de moi. VoilĂ  ce qui est inscrit en moi. Je ne laisserais plus faire cela. Lorsque je montre ma vulnĂ©rabilitĂ© Ă©motionnelle Ă  un homme, Et que celui-ci en a profite pour m’emmener au lit, Afin de satisfaire son dĂ©sir, C’est du viol. Et ce n’est pas normal de vivre ça. C’est la rĂ©alitĂ© de beaucoup de femmes. C’est la rĂ©alitĂ© de beaucoup d’hommes qui ne savent pas accueillir la vulnĂ©rabilitĂ© Ă©motionnelle d’une femme. Ou la leur. Et qui abusent de la vulnĂ©rabilitĂ© de leur partenaire. Par ignorance. Par brutalitĂ©. Par envie de pouvoir. De possession. C’est nul. Avec le recul, je vois. Je vois Ă  quel point ce qui s’est passĂ© m’a permis de prendre le chemin de mon affirmation, de l’affirmation de mon dĂ©sir. J’ai eu besoin de me pardonner. J’ai eu besoin de me pardonner d’avoir eu Ă  vivre ma sexualitĂ© de cette maniĂšre. J’ai eu besoin de me pardonner d’avoir mis si longtemps Ă  me respecter, Ă  croire en moi et en mon corps. Lorsque je n’ai pas de dĂ©sir physique pour un homme, je n’y vais pas. Je ne rĂ©ponds pas peut-ĂȘtre », je ne fais rien croire. Je dis Non, je ne te dĂ©sire pas. » Et l’homme aura beau me donner tous les arguments du monde, mon dĂ©sir est plus important que le sien. Mon dĂ©sir est mon centre sacrĂ©. Mon dĂ©sir est ma boussole. Si je ne te dĂ©sire pas, ne me fais pas changer d’avis. Si je ne te dĂ©sire pas, ne me pĂ©nĂštre pas. Si je te dĂ©sire pas, accepte-le. Depuis ce viol, je n’ai jamais recouchĂ© avec un homme si je ne le dĂ©sirais pas totalement. Et Dieu sait si j’en rencontre des hommes qui m’offrent leur dĂ©sir ! Beaucoup. Souvent ! À prĂ©sent, je choisis. Il n’y a plus de doutes possible. Pour pouvoir ĂȘtre vulnĂ©rable dans les bras d’un homme sans me sentir en danger, j’apprends Ă  renforcer ma sĂ©curitĂ© Ă©motionnelle. À accepter d’accueillir ma vulnĂ©rabilitĂ© sans avoir peur de me faire violer. C’est la partie la plus difficile. Se pardonner. Retrouver la confiance en soi. Apprendre la confiance totale en soi. Poser les limites qui nous conviennent. Respecter son rythme Ă©motionnel en matiĂšre de relation. J’ai choisis que je pouvais ĂȘtre vulnĂ©rable sans me faire violer. J’ai choisis de croire que je pouvais ĂȘtre en relation sans me protĂ©ger Ă  tout prix et que je pouvais Ă  nouveau ouvrir mon cƓur. Et que je le ferais Ă  mon rythme. En posant toujours les limites qui me correspondent au moment oĂč je parle. En osant consolider ma propre sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. Et j’avance main dans la main entre vulnĂ©rabilitĂ© et sĂ©curitĂ© intĂ©rieure pour trouver l’équilibre en moi-mĂȘme, et rencontrer des hommes qui sont mĂ»rs et qui respectent ça. Je sais que toutes les femmes ont besoin de lire ses mots. Que toutes les femmes ont vĂ©cu cette insĂ©curitĂ© physique et psychique avec un homme, et avec elle-mĂȘme au moins une fois dans leur vie. Que nous sommes en train de nous engager pour construire des relations Ă©quilibrĂ©es. Nous pardonner. Ne plus autoriser ce schĂ©ma de viol et de violence. Et cela commence par notre histoire. Notre histoire Ă  nous. Je ne repose pas la faute sur l’homme. Je ne repose pas la faute sur moi. Je ne suis pas militante. Mais j’en parle. Je parle du viol et du non-consentement aux hommes que je rencontre. Beaucoup se dĂ©fendent, ne comprennent pas ce que je dis. Ils sont dans le dĂ©ni. Je m’en fous. Je sais ce que j’ai vĂ©cu. Je sais que ça doit changer. Je sais ce que je veux comme rapport amoureux et sexuel. Je sais que lorsque je suis en sĂ©curitĂ© avec moi-mĂȘme, le sexe est vraiment bon. Je sais que lorsque je dis Ă  un homme je te veux » parce que je le dĂ©sire vraiment, c’est vraiment lĂ  oĂč je me sens femme. C’est vraiment lĂ  oĂč je me sens femme. Et c’est vraiment lĂ  oĂč j’honore l’homme. Si l’homme ne peut pas comprendre ça, alors qu’il passe son chemin. On a rien Ă  vivre ensemble. Tu sais ce que je veux pour toi ? Que tu te pardonnes. Que tu saches dire non. Que tu comprennes que ton dĂ©sir est sacrĂ© et qu’aucun homme et aucune femme ne peut le forcer. Que ton dĂ©sir n’appartient qu’à toi-mĂȘme. Que c’est toi qui choisis. J’ai envie que tu t’accueilles totalement dans ta vulnĂ©rabilitĂ©, et que tu te sentes en sĂ©curitĂ©. Que tu cesses d’attirer Ă  toi des situations oĂč tu ne sais pas dire non. J’ai envie que tu puisses te pardonner de ne pas t’ĂȘtre toujours respectĂ©e et que tu mettes de l’amour sur ce que tu es, plutĂŽt que de la culpabilitĂ©. VoilĂ  oĂč j’ai envie de t’emmener. Mathilde Chaque semaine, je t’envoie un email inspirant et privĂ© pour que tu prennes confiance en toi.
Unmec. dimanche 2 mai 2021 Chirine Sheybani. Photo: JAY LOUVION. InĂ©dits. CHIRINE SHEYBANI est nĂ©e Ă  GenĂšve en 1983, d’une mĂšre valaisanne et d’un pĂšre iranien. AprĂšs une licence en histoire Ă©conomique et sociale et un master en dĂ©mographie Ă  l’universitĂ© de GenĂšve, elle travaille peu de temps comme analyste statistique Ă  la
Pour Fabrice Rose, deux choses comptent le respect de la parole donnĂ©e », un souvenir de son pĂšre hĂ©ros de guerre, AndrĂ© Rose. Et la libertĂ© ». Équilibre pas toujours facile Ă  respecter. Alors, le jour oĂč sa fille, en pleurs, au parloir de la centrale de Moulins­-Yzeure, lui demande d’arrĂȘter sa vie de prison et de cavale, ce moment oĂč il dit oui » et engage sa parole pour toujours
 Ce moment sonne le glas d’une ancienne vie de braqueur de banque et cĂ©lĂšbre l’avĂšnement d’un nouveau Fabrice Rose. Quand on a un pĂšre ou un frĂšre en prison, nous, les femmes de la famille, on est en prison aussi », lĂąche Alex, sa fille et hĂ©roĂŻne des romans de son pĂšre. Toutes les vacances scolaires, on les passe au parloir, on ne vivait qu'Ă  travers lui, ĂȘtre lĂ  tel jour, pour le voir, pour l'avoir au tĂ©lĂ©phone. On a fait le tour des centrales de France. On Ă©tait une tribu. On l'a toujours soutenu. Mais Ă  20 ans, je suis allĂ©e le voir. J'en avais marre. Ma mĂšre et ma grand-mĂšre m'avaient tancĂ©e, "mais dis-lui tout ça !" Bon, s'asseoir en face de lui et lui dire "je n'aime pas ce que tu fais" c'est pas simple. J'ai pris mes corones. Et ça se passe comme dans "Tel pĂšre, telle fille", sauf qu'Ă  la place du chocolat... je lui apporte une bouteille de whisky cachĂ©e dans mon soutien-gorge, avec un scotch sur le bouchon pour que ça ne sonne pas. Bon, il y a prescription, maintenant ! » Alex a 44 ans aujourd'hui, elle est trĂšs fiĂšre d'ĂȘtre la star d'une sĂ©rie de romans c'est vraiment moi Ă  20 ans, le look, ma musique, mon appart' » et elle dĂ©vore les bouquins de son pĂšre, version 2. Des romans Ă  l’image de notre sociĂ©tĂ©, violente Ce nouvel homme et pĂšre, c'est celui qui Ă©crit Le Plan, deuxiĂšme volet de sa saga chez Robert-Laffont, sorti en mai 2022, aprĂšs Tel pĂšre telle fille, sorti en 2020. Celui qui lit comme un ogre, tout en ayant toujours une Ă©norme pile d’avance, parce que ça fait du bien d’avoir un futur ouvert sur des milliers de pages imprimĂ©es et passionnantes. Celui qui organise depuis plus de quinze ans au sein des hĂŽpitaux CƓur du Bourbonnais et Moulins-Yzeure, dans l’Allier et Ă  Ainay-le-Chateau depuis cette annĂ©e 2022, des concerts et des piĂšces de théùtre pour les patients, en nĂ©onatalogie, en gĂ©riatrie ou en psychiatrie. Celui qui a pu connaĂźtre la joie de devenir papi. J'ai pris des pincettes pour raconter Ă  mon fils l'histoire de son grand-pĂšre », raconte Alex. Mais il s'en fiche, en fait. Il m'a dit, "mais je sais, je t'ai entendue plein de fois". Il n'a pas de questions. Moi, je ne voudrais pas qu'il idĂ©alise le truc du braqueur. Quand j'Ă©tais petite, j'adorais ces films, je les trouvais fantastiques, j'imaginais mon pĂšre Ă  la place de Belmondo ». C'Ă©tait avant que ça lui pĂšse. Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idĂ©es de sorties et d'activitĂ©s dans votre rĂ©gion. Lui finit sa peine et s'Ă©panouit dans les livres Cette scĂšne de parloir, avec sa fille Alex, telle qu’elle Ă©tait presque rĂ©ellement Ă  l’époque, ouvre Tel pĂšre, telle fille. Mais cet Ă©pisode livresque se finit Ă  l’exact inverse de la vraie vie le luxe de l’écrivain, n’est­-ce pas ?. Son personnage, lui, prend la poudre d'escampette. Si Fabrice Rose termine sa peine en prison, puis en libertĂ© conditionnelle, tout en travaillant comme animateur culturel et bibliothĂ©caire, sous la houlette d’un directeur d’hĂŽpital bienveillant, Marc Man, son personnage, s’évade, une fois de plus. Marc Man fait bien, dans son contexte, car, dans Tel pĂšre, telle fille, il lui faudra ĂȘtre libre pour sauver sa fille des griffes de fous furieux, fous de dieu et opportunistes, prĂȘts Ă  toutes les violences. Puis, pour se venger, dans Le Plan, entre autres fers au feu. Au centre de l’intrigue, un gros paquet de biftons trĂšs sales lĂ  oĂč ils passent, on trĂ©passe. OĂč l’on rencontre un Creusois devenu islamiste ; une petite frappe qui trouve que frĂ©quenter les Barbus » est finalement une mauvaise idĂ©e ; un faux chef religieux, mais vrai violeur en sĂ©rie ; des parents dĂ©truits ; un jeune anarchiste aventurier Ă  la poisse d’enfer ; une bande de braqueurs Ă  l’ancienne ; un gang de nĂ©onazis ultraviolents ; des policiers fins limiers, mais prisonniers de l’inertie administrative
 Et puis, la suite, qui vient de sortir en 2022 prĂ©cis, documentĂ©, Ă©crit Ă  coup d’AK-47, de Remington, de Sig-Sauer et de Smith & Wesson, Le Plan raconte une prise d’otage par le menu. Depuis sa minutieuse prĂ©paration -le choix de la "victime", un salopard fini ; les armes, vierges et meulĂ©es ; les vĂ©hicules, intraçables ; le lieu de captivitĂ©, louĂ© avec de faux documents- jusqu’à sa rĂ©alisation et les inĂ©vitables grains de sable et gros cailloux !. Fabrice Rose nous embarque avec le gang de Marc Man pour ce deuxiĂšme volet qui en appelle un troisiĂšme. On marche Ă  fond. Au profit de la fiction, l’auteur sait trĂšs bien utiliser ce qu’il a appris pendant ses heures sombres. Et ça dĂ©fouraille Je suis trĂšs trĂšs trĂšs en colĂšre face aux dictateurs, face aux violences faites aux femmes, aux enfants ». Pour le troisiĂšme, en cours d'Ă©criture, Fabrice Rose a dĂ©jĂ  Ă©crit 80 pages. Ce sera plus volumineux que les deux premiers. Le gang est en cavale pendant le confinement. Durant cette pĂ©riode, je me suis dit, "si j’étais hors la loi, comment je ferai ? ça ne me quitte pas, mĂȘme si j’ai tournĂ© la page" ». L’un de ses anciens partenaires s'est reconnu dans l'un des personnages et lui a fait parvenir une requĂȘte Dans le troisiĂšme tome, tu ne me fais pas aller en taule, je veux aller au BrĂ©sil ! » Des rencontres inspirantes » MĂȘme si les prĂ©cautions d’usage sont en dĂ©but de bouquin, de chaque bouquin – toute ressemblance avec des personnes existantes est entiĂšrement fortuite »–on se doute que l’auteur s’est inspirĂ© de ses rencontres. ForcĂ©ment par son gang de braqueurs Ă  l’ancienne dĂ©jĂ , qu’il a rejoint mĂȘme pas majeur, aprĂšs un accident de moto qui a failli lui coĂ»ter la vie. Des braqueurs sans sang sur les mains ». Les policiers, les juges, les procureurs et les matons qu’il a croisĂ©s un paquet d’annĂ©es depuis sa premiĂšre arrestation en 1973 ont forcĂ©ment influencĂ© sa plume. C’est au milieu des annĂ©es 1990 qu’il a vu la radicalisation qui dĂ©bute dans les prisons. Et il en a cĂŽtoyĂ© des pointeurs » le nom des violeurs en prison. Enfin, c’est en cabane que Fabrice Rose a dĂ©vorĂ©. Les classiques français, anglo­saxons. Faulkner, Duras, Chalamov, Sinclair, Mishima, Hugo, Balzac, Chateaubriant, Condorcet, Dumas
 Je me suis Ă©vadĂ© dans les livres ». Faulkner surtout. Cet auteur Ă  la plume puissante lui a donnĂ© envie d’écrire ce qui se passait entre les pages arrachĂ©es par un prĂ©cĂ©dent “lecteur”, coincĂ© Ă  l'isolement avant lui. Un premier manuscrit, Ă  l’intrigue new-yorkaise Fabrice Rose a commencĂ© par une histoire Ă  lui Mon premier livre s’appelle "Ghetto taxi". J’ai mis deux ans Ă  l’écrire. C’est l’histoire d’un mec, Ă  New York, qui rentre dans un cinĂ©ma pour voir Taxi driver. Il s’identifie Ă  De Niro. Il ne peut pas regarder la fin et sort de la salle, persuadĂ© que les flics ont tuĂ© le gars. Il va le voir 17 fois, mais ne regarde jamais la fin. Il se fait embaucher dans une compagnie de taxi, pĂšte un cĂąble et tue des gens ». C’est avec ce roman qu’il se fait repĂ©rer. Cette histoire devrait ĂȘtre publiĂ©e. D’autres sont en cours d’écriture. Mon histoire prĂ©fĂ©rĂ©e, c'est Nathan Nabot, non publiĂ© », confie sa fille. J'avais reçu la version imprimĂ©e de la prison. C'est l'histoire d'un pauvre mec affreux qui travaille dans une morgue. C'est abominable, de l'humour noir Ă  %. Ça m'a fait beaucoup rire ! Il faudrait qu'un jour, il sorte en BD. » Danse, jazz, photo La prose mitraillette contraste avec l’homme, toujours calme, posĂ©, prĂ©venant. Quoique toujours vigilant. Un je-ne-­sais­-quoi dans les Ă©paules, qui rappelle son autre vie, pleine de tensions. Aujourd’hui, sa libertĂ© chĂšrement acquise, Fabrise Rose la chĂ©rit. J’ai payĂ© ma dette. Passons Ă  autre chose ». Il aime voter, Marie-Claude Pietragalla et la danse en gĂ©nĂ©ral, le jazz, musique de libertĂ© par dĂ©finition, et surtout Paul Eluard LibertĂ©, j’écris ton nom ». Lui qui avait commencĂ© sa vie Ă©tudiante en faisant de la photo promet de s'y remettre. Sa fille se souvient de ces superbes danseuses Ă©toiles immortalisĂ©es en noir et blanc et affichĂ©es aux murs. Mathilde Duchatelle "Le plan", le nouveau roman survitaminĂ© de l'Ă©crivain vichyssois Fabrice Rose vidĂ©o
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