LesVictoires de la musique voientHTTP/1.0 200 OK Cache-Control: no-cache, private Date: Wed, 16 Mar 2022 14:18:26 GMT
La Distillerie des Moisans se fait de plus en plus remarquĂ©e sur la place de Cognac. Elle cĂ©lĂšbre le week-end du 18 juin ses 60 ans. C’est une belle occasion de donner la parole Ă  sa prĂ©sidente, VĂ©ronique Legaret. Quels sont les grands moments de ces 60 ans d’existence ? Le fondateur Roland Bru, mon pĂšre. Originaire de Charente, c’était un entrepreneur, un homme d’affaires rĂ©putĂ©, ce que l’on appelle un bĂątisseur. Exploitant forestier en Afrique, il vivait la moitiĂ© de l’annĂ©e entre terre et brousse. Il rĂȘvait de rentrer pour avoir un pied dans sa Charente natale. En 1962, il achĂšte un domaine Ă  Sireuil, créé la Distillerie des Moisans et achĂšte ses premiĂšres vignes. En 1970, le vignoble s’agrandit peu Ă  peu jusqu’à 30 hectares dans le cru Fins Bois. Des annĂ©es plus tard, 2004 est la date de l’achat de la marque Deau. En 2011, je reprends les rĂȘnes de l’entreprise et lance la collection Deau Cognac. Six ans plus tard, Olivier Petit rejoint l’équipe en devenant le directeur-gĂ©nĂ©ral. 2019 acte l’inauguration de notre grande maison de maĂźtre pour une ouverture au public. En 2020, le vignoble s’étend encore d’une trentaine d’hectares dans les crus Petite Champagne et Fins Bois. Et 2022
 La Distillerie des Moisans est une marque ombrelle qui recouvre plusieurs mĂ©tiers et marques, qu’en est-il ? Oui, en crĂ©ant la distillerie et en achetant des vignes, Roland Bru remettait ainsi ses pas dans ceux de son beau-pĂšre, Georges Guimard, issu d’une grande famille aristocratique d’AngoulĂȘme. Lui-mĂȘme avait couru le monde aprĂšs la guerre de 14, digne reprĂ©sentant de grandes maisons de cognac. Mon pĂšre dĂ©veloppe la distillerie, le vignoble, les chais et des marques. La maison mĂšre est la Distillerie des Moisans et nous avons trois marques. La diffĂ©rence de nos cognacs Deau Cognac, Cognac Roland Bru et Cognac Moisans rĂ©side dans l’identitĂ© de chacun. Je rĂ©sumerais Deau par l’élĂ©gance et le raffinement, c’est la marque premium de notre Maison, une collection unique. Elle honore la mĂ©moire de Louis Deau, nĂ© en 1665 dans la rĂ©gion de Cognac. Chez Maison Deau, nous croyons Ă  la crĂ©ativitĂ© et Ă  la modernitĂ© de l’artisanat, et nous dĂ©fendons la prĂ©servation de notre savoir-faire de vigneron distillateur assembleur en un lieu unique, sans aucune automatisation. Ceci nous permet d’élaborer des cognacs de haute couture, fruits de la patience, du soin extrĂȘme et de la beautĂ© du geste qui prĂ©valent de la vigne Ă  la bouteille. LogĂ©s dans une carafe au design rĂ©solument contemporain, crĂ©ation exclusive, nos cognacs sont Ă©laborĂ©s Ă  partir d’eaux-de-vie provenant des crus les plus prestigieux. Ces grands cognacs soulignent l’excellence, le savoir-faire et la crĂ©ativitĂ© ainsi que les modes de consommation qu’elles suggĂšrent. Pour Cognac Roland Bru, je parlerais de subtilement puissants et gĂ©nĂ©reux. La crĂ©ation des cognacs qui portent le nom du fondateur est Ă  l’instar de la saga d’une vie intense, d’un homme d’exception Ă©pris de valeurs Ă©ternelles. Les cognacs sont Ă  son image, fougueux, gĂ©nĂ©reux, puissants et forts d’une subtilitĂ© que seule la sagesse d’un homme de goĂ»t pouvait leur donner. Cognac Moisans enfin, c’est l’amour du terroir et l’excellence du savoir-faire. Notre maĂźtre de chais, Christophe Gauville, joue sur la mĂ©thode de distillation, les modes d’élevage, l’assemblage de plusieurs eaux-de-vie dont une grande partie est issue du domaine. Il parvient Ă  une composition harmonieuse qui deviendra l’identitĂ©, la signature et le fleuron de notre marque, un produit de tradition et de qualitĂ©. Vous avez Ă©galement d’autre spiritueux
 ParallĂšlement nous avons créé, afin de rĂ©pondre aux besoins du marchĂ©, une gamme de spiritueux The Mixologist », les gins Ginetic, les Rhums Canoubier, l’absinthe La Pipette Verte, et Urb’n de Luxe Cognac. Nous possĂ©dons Ă©galement une gamme d’armagnacs millĂ©simĂ©s, plusieurs marques de whisky et un sparkling de vin de Loire. L’élaboration du cognac, distillation et vieillissement, est basĂ© sur le domaine et nos alambics charentais ne distillent que du cognac. Nos autres spiritueux tels que le Gin et l’absinthe sont distillĂ©s en alambic Ă  colonne » sur des sites autres, notre volontĂ© est de mettre notre savoir-faire de distillateur et d’assembleur au profit d’une sĂ©lection de divers spiritueux et nous travaillons ces diffĂ©rents alcools avec le mĂȘme niveau d’exigence que pour nos cognacs. Les rhums sont vieillis dans les pays d’origine Guadeloupe, Trinidad et Tobago, les CaraĂŻbes
. Et pour les rhums bruns ils terminent par un finish en fĂ»ts roux de cognac dans les chais sur le domaine afin de gagner une note aromatique unique. Quelles sont les nouveautĂ©s pour cet anniversaire ? Le but est de cette soirĂ©e est d’honorer la mĂ©moire mon pĂšre Roland Bru et d’offrir Ă  nos partenaires et amis une soirĂ©e conviviale et amicale. Ce sera l’occasion de dĂ©couvrir toutes les Ă©volutions du patrimoine de notre maison et notamment la transformation d’un de nos grands chais en salle de rĂ©ception.
MĂ©moirede mon grand-pĂšre en 81 objets. Spectacle bilingue français/LSF. D’aprĂšs une libre adaptation de Thomas Scotto. DurĂ©e : 55 minutes. Tout public Ă  partir de 7 ans . Jauge : 200 personnes. Une rue, un jour de brocante. Chacun vide son grenier. La maison du vieux M. Wilson, au numĂ©ro 6, dĂ©borde Depuis la mort de sa femme, il n’a rien touchĂ© : « Chagrin et
A découvrir ce 17 avril dans ñ€Ɠ13h15, le samediñ€ sur France 2, le reportage  La mémoire de mon pÚre » signé Vincent Nguyen, Jean-Charles Guichard, Mathieu Herrscher a laissé son métier dñ€ℱarchitecte dñ€ℱintérieur à Paris il y a trois ans pour sñ€ℱoccuper de son pÚre atteint de la maladie dñ€ℱAlzheimer, dans un petit village du ne la préparait à devenir  aidante », un travail à plein temps pour lequel il nñ€ℱexiste pas de formation. Patricia a compris que lutter contre cette maladie incurable est inutile et douloureux, alors que lñ€ℱaccepter, vivre avec - jouer avec mÃÂȘme - permet paradoxalement dñ€ℱen retarder les a accepté de partager avec ñ€Ɠ13h15, le samediñ€ son quotidien, son approche personnelle et inspirante dñ€ℱaborder une maladie qui concerne 3 millions de français, malades et proches, en la considérant non pas comme une épreuve, mais comme une aventure.
\n \nà la mémoire de mon grand pÚre
Librementadapté de la BD de Michel Kichka DeuxiÚme génération, ce que je n'ai pas dit à mon pÚre, publiée en 2012 chez Dargaud, ce film d'animation s'adresse aux enfants et aux adultes. Il retrace l'histoire personnelle de Michel Kichka et de son pÚre Henri, rescapé d'Auschwitz, un commerçant juif de Seraing en Belgique. D'abord mutique sur son passé, Henri, à la suite du
EXCLUSIF - AprĂšs les accusations de collaborationnisme et d'antisĂ©mitisme portĂ©es contre le cĂ©lĂšbre dialoguiste des Tontons flingueurs, son petit-fils, StĂ©phane, pĂ©dopsychiatre et romancier, dĂ©fend sa mĂ©moire en parlant de l'homme intime et de ses paradoxes.Un tonton flinguĂ© par son passé» comme l'Ă©crit François Guillaume Lorrain dans Le Point? Alors que les Ă©ditions Fayard viennent d'exhumer Le Chant du dĂ©part, un roman inĂ©dit de Michel Audiard, L'Obs, Le Mondeet donc Le Point, reprenant le travail d'un historien de la littĂ©rature Franck Lhomeau, analyse pour la premiĂšre fois les premiers Ă©crits du futur dialoguiste publiĂ©s entre 1943 et 1944 dans des journaux douzaine de textes, des contes, des nouvelles mais aussi des critiques rĂ©digĂ©es essentiellement dans L'Appel, un journal pro-allemand, anti-maçonnique et antisĂ©mite, forment le corpus des recherches de Franck Lhomeau pour Temps noir, la revue des littĂ©ratures Audiard Ă  gauche parle de Michel, son grand-pĂšre, dans un entretien exclusif donnĂ© au Figaro». Rue des ArchivesBien que n'Ă©tant pas de natures politiques, dĂ©jĂ  dans un style grinçant, qui deviendra sa marque de fabrique, le jeune Michel Audiard n'hĂ©site pas Ă  manier les clichĂ©s alors attribuĂ©s aux francs-maçons et aux juifs. OubliĂ©s - cachĂ©s rĂ©pondront ses contempteurs - les premiers pas d'Audiard dans la presse, lui vaudront quand mĂȘme d'ĂȘtre interrogĂ© par la police Ă  l'automne 1944. SoupçonnĂ© d'actions anti-nationales et anti-françaises», une enquĂȘte est menĂ©e auprĂšs de ses parents adoptifs, de ses voisins et des habitants du quartier. Dans le procĂšs-verbal, retrouvĂ© aussi par Franck Lhomeau, il est Ă©tabli que ces derniers ne l'ont jamais entendu tenir des propos collaborationnistes». Entendu une derniĂšre fois par la police sur ses activitĂ©s pendant la guerre en mars 1947, son dossier sera ensuite dĂ©finitivement par cette affaire et l'opprobre qu'elle jette sur la mĂ©moire de son grand-pĂšre, StĂ©phane Audiard, pĂ©dopsychiatre et romancier, a dĂ©cidĂ© de rĂ©pondre Ă  cette FIGARO. - Pourquoi avez-vous souhaitĂ© faire publier Le Chant du dĂ©part, un roman qui semblait inachevĂ©?StĂ©phane AUDIARD. -Le Chant du dĂ©part, c'Ă©tait pas mal pour quelqu'un qui a cassĂ© sa pipe. Une sorte de chant du cygne, dernier round dans Paris avant de calancher. Il nous a semblĂ© important pour les admirateurs, pour l'histoire du cinĂ©ma de donner cet inĂ©dit Ă  lire. Mais au vu de certaines rĂ©actions et de quelques critiques peu amĂšnes, on pourrait regretter d'avoir pris la dĂ©cision de publier ce livre... Mais bon, non! Je n'aime pas penser Ă  reculons. Je laisse ça aux lopes et aux Ă©crevisses comme mon grand-pĂšre l'avait fait dire Ă  Lino Ventura dans un Taxi pour vous parlez de certaines rĂ©actions vous pensez aux rĂ©vĂ©lations sur le passĂ© collaborationniste de votre grand-pĂšre?Cette histoire nous a beaucoup remuĂ©, Jacques Audiard et moi. Nous savions qu'il avait Ă©crit dans des journaux pendant la guerre des nouvelles et des critiques. Son style, dĂšs ses dĂ©buts, Ă©tait grinçant. Dans le contexte de la Collaboration, dans un journal dirigĂ© par des pro-allemands, il a pu ĂȘtre injuste envers les juifs. Mais j'ai connu cet homme jusqu'Ă  l'Ăąge de quinze ans. À aucun moment, Michel n'a Ă©tĂ© antisĂ©mite. Je ne me souviens pas de la moindre trace d'une rĂ©flexion un peu oiseuse sur un juif. Rien, ça n'existait pas dans son discours public, ça n'existait pas avec les gens du mĂ©tier et ça n'existait pas dans l' pensez donc que le travail d'investigation historique sur un personnage aussi cĂ©lĂšbre que Michel Audiard ne prĂ©senterait aucun intĂ©rĂȘt?Non, bien sĂ»r, presque 80 ans aprĂšs les faits, le parcours de Michel Audiard appartient Ă  l'histoire. Et que l'on fasse un inventaire de son travail pendant la guerre, cela me paraĂźt trĂšs justifiĂ©. Maintenant, une fois ces principes rĂ©affirmĂ©s, il me semble que ce devoir de mĂ©moire se transforme en un procĂšs pour antisĂ©mitisme d'un homme qui, visiblement, en a Ă©tĂ© guĂ©ri en une comprenez pourtant que traiter, par exemple, l'auteur du Chant des partisans, Joseph Kessel, de youpin» dans une critique puisse choquer en 2017...Bien sĂ»r, l'expression est abjecte. Elle est condamnable, elle est condamnĂ©e aujourd'hui, elle ne l'Ă©tait pas pendant l'Occupation. La France, je le rappelle, vivait sous le rĂ©gime de Vichy. Si vous me permettez de dĂ©fendre la mĂ©moire de mon grand-pĂšre, je pense qu'il agit Ă  l'Ă©poque par faiblesse, par entraĂźnement. Il Ă©tait issu d'un milieu modeste, avait dĂ» arrĂȘter l'Ă©cole au certificat d'Ă©tude. Il va voler des vĂ©los, devenir une sorte de petit voyou et rencontrer dans ce milieu des mecs trĂšs Ă  droite comme Courtine. Ce dernier est secrĂ©taire de rĂ©daction Ă  L'Appel, un journal collaborationniste. Michel qui a toujours Ă©tĂ© bon en rĂ©dac» mais qui n'a que son certificat d'Ă©tudes a une chance rare de sortir de son milieu. Il va la saisir sans ĂȘtre trop regardant. NĂ© dans un autre temps, j'en suis sĂ»r, anarchiste comme il Ă©tait, il aurait pu Ă©crire dans des journaux d' croyez que ça s'est passĂ© aussi simplement...Certainement. En tout cas, si l'on veut juger, il faut prendre en compte l'atmosphĂšre vĂ©rolĂ©e de l'Ă©poque et aussi celle de l'entre-deux-guerres. On a aussi fait ce genre de procĂšs Ă  HergĂ© et Ă  Simenon. Je pense que la question juive, le problĂšme du racisme, la notion mĂȘme d'humanisme Ă©taient traitĂ©s assez diffĂ©remment Ă  l'Ă©poque. Cette remise en perspective n'excuse pas tout mais elle permet d'Ă©clairer, d'expliquer un comportement, une façon de voir le monde. En tout cas, il faut se garder de juger avec nos yeux et notre intelligence de Michel Audiard n'a jamais fait amende honorable sur cette pĂ©riode dans ces romans qui Ă©taient toujours Ă  caractĂšre autobiographique?Ce livre est une Ă©tape probablement intermĂ©diaire. Inabouti, il n'a pas voulu de son vivant qu'il soit publiĂ©, il existait peut-ĂȘtre une raison prĂ©cise Ă  cela, que j'ignore. Avec le recul, je pense qu'il avait la rage de ces annĂ©es-lĂ . Ça l'a meurtri puis ça l'a construit en opposition systĂ©matique Ă  toute forme d'ordre d'obligation, de servilitĂ©. Mais il n'a jamais osĂ© le rĂ©vĂ©ler, le dire. C'est peut-ĂȘtre dommage mais c'est ainsi. Au fond, il est mort trop tĂŽt pour oser se pencher sur ses la mort de votre pĂšre, François, la tristesse de Michel Audiard s'est-elle dĂ©finitivement transformĂ©e en forme de misanthropie?Vous savez, je suis le fils de François, le fils du mort. AprĂšs ce chagrin, Michel a changĂ©. Je ne sais pas si l'on peut parler de misanthropie mais on peut parler d'une terrible luciditĂ© face aux hommes et Ă  la vie. En fait, il a passĂ© beaucoup de temps avec moi. Il ne se contentait pas d'un talbin, donnĂ© Ă  la va-vite. Il Ă©tait prĂ©sent, aimant. VoilĂ , le Michel tendre, que j'ai connu.
MĂ©moirede mon grand-pĂšre en 81 objets. Spectacle bilingue français/LSF. D’aprĂšs une libre adaptation de Thomas Scotto. DurĂ©e : 55 minutes. Tout public Ă  partir de 7 ans . Jauge : 200 personnes. Une rue, un jour de brocante. Chacun Paul RĂ©tif, auteur de Louisfert Loire-Atlantique, prĂ©sente un nouvel ouvrage Ă  la mĂ©moire de son grand-pĂšre. Il y dĂ©peint la campagne castelbriantaise du siĂšcle dernier. Par LĂ©o Gautret PubliĂ© le 6 Juin 22 Ă  1058 L'Éclaireur de ChĂąteaubriant Paul RĂ©tif, auteur de Louisfert Loire-Atlantique, prĂ©sente un nouvel ouvrage Ă  la mĂ©moire de son grand-pĂšre ©L’Éclaireur de ChĂąteaubriantPassionnĂ© d’histoire et de patrimoine, Paul RĂ©tif vient d’éditer son deuxiĂšme ouvrage, MĂ©moires d’un fils et petit-fils de paysan Haut Breton. L’auteur local y dĂ©roule le fil de la vie de son grand-pĂšre paternel et de sa famille, Ă  Louisfert Loire-Atlantique, des annĂ©es 1950 Ă  la fin du siĂšcle dernier. J’ai Ă©crit ces lignes, Ă  la mĂ©moire de mon grand-pĂšre Henri RĂ©tif, que j’ai mieux connu que mon pĂšre. Fils et petit-fils de paysan, j’ai grandi dans une famille de paysans. Les annĂ©es de mon enfance Ă  la ferme ont imprimĂ© en moi des images fortes et vivaces que j’aie eu envie de faire connaĂźtre, pour que les nouvelles gĂ©nĂ©rations transmettent ce que nous, gamins des annĂ©es 1950 avons vĂ©cu. Il a suffi seulement d’un demi-siĂšcle pour enregistrer de profonds bouleversements. » Les gamins des annĂ©es 1950 »Le LocfĂ©riens de 70 ans s’est replongĂ© dans les notes griffonnĂ©es tout au long de sa vie pour reconstituer ce rĂ©cit familial, en gardant tout du long son grand-pĂšre comme fil rouge. C’est un peu ce qu’on a vĂ©cu nous, les gamins des annĂ©es 1950 dans les petites fermes, sans voiture, sans tĂ©lĂ©phone ni d’eau courante. AĂźnĂ© de cette famille de six enfants, Paul RĂ©tif y Ă©voque son existence, dans la fermette de la NoĂ«, oĂč il dut Ă©pauler sa mĂšre dĂšs l’ñge de 14 ans Ă  cause de la maladie puis du dĂ©cĂšs de son pĂšre. Le garçon venait tout juste d’obtenir son certificat d’études. Il vivait alors sous le mĂȘme toit que son grand-pĂšre paternel, Henri RĂ©tif, rescapĂ© de la Grande Guerre. J’ai retrouvĂ© tout son parcours de guerre Verdun, le Chemin des Dames
 il Ă©tait lui aussi paysan. » Il apparaĂźt d’ailleurs sur la couverture en tenue y dĂ©peint une autre Ă©poque, oĂč le pouls de la campagne Ă©tait rythmĂ© par le rythme du soleil et des saisons. Sauvegarder ce qu’on a vĂ©cu »Le parcours de son oncle devenu moine capucin en 1957, missionnaire en Éthiopie jusqu’en 1981, fait aussi l’objet de nombreuses pages, tout comme sa scolaritĂ© Ă  l’école d’IssĂ©. J’y raconte la vie de ma famille, de mes ancĂȘtres et des habitants de l’époque. C’est sauvegarder ce qu’on a vĂ©cu. C’était un besoin de raconter, mĂȘme mes sƓurs ne sont pas au courant de tout. Une dĂ©marche que Paul RĂ©tif avait dĂ©jĂ  entamĂ©e en publiant Louisfert dans l’histoire de la Bretagne en en ce moment sur ActuCe livre de plus de 400 pages est disponible dans des commerces de Louisfert, Erbray, IssĂ©, Saint-Vincent-des-Landes, Saint-Aubin-des-ChĂąteaux et Ă  ChĂąteaubriant Ă  la librairie La liste de mes envies au prix de 22 €.Contact Paul RĂ©tif La NoĂ« 44110 Louisfert. 02 40 81 01 51 ou [email protected] Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre L'Éclaireur de ChĂąteaubriant dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites. SuiteĂ  un AVC, un vieil homme, perd partiellement la mĂ©moire. Une sĂ©rie de sĂ©ances de rééducation avec une orthophoniste fera resurgir une mĂ©moire blessĂ©e. []
Vous ĂȘtes ici m. wilson, mĂ©moire de mon grand-pĂšre... Compagnie La BobĂȘche En famille AccĂšs malentendants Théùtre M. Wilson, mĂ©moire de mon grand-pĂšre en 81 objets Une libre adaptation de l’album de Thomas Scotto. L’Histoire... Une rue, un jour de brocante, chacun vide son grenier. La maison du vieux M. Wilson, au numĂ©ro 6, dĂ©borde... Depuis la mort de sa femme, il n’a rien touchĂ© Chagrin et propretĂ© ne font pas bon mĂ©nage ! ». Mais M. Wilson a aussi et surtout la mĂ©moire pleine. Trop pleine. Ce jour-lĂ , il dĂ©cide donc de vendre ses souvenirs... La mĂ©moire est fragile, prĂ©cieuse. Dans une sociĂ©tĂ© oĂč les vieux sont cachĂ©s et n’ont plus la parole, Ă  une Ă©poque oĂč l’oubli se gĂ©nĂ©ralise, ce spectacle parle de cette transmission intergĂ©nĂ©rationnelle qui nous construit. Connaitre notre histoire familiale nous permet de grandir fort de notre passĂ©... ou au contraire, de couper nos racines pour aller semer ailleurs et grandir 22 fĂ©vrier Stage intergĂ©nĂ©rationnel bilingue français/LSF au MusĂ©e Vesunna> Plus d'infos !> Bulletin de rĂ©servation > Dossier pĂ©dagogique Bord de scĂšne bilingue français/LSF, Ă  l’issue de la reprĂ©sentation.> Pour les enfants de 3 Ă  7 ans, nous organisons une garderie-crĂ©ative. > SĂ©ances scolaires Jeudi 20 fĂ©vrier Ă  10h et 14h30 et vendredi 21 fĂ©vrier Ă  10h. Retour Ă  la page spectacles 2023
Jevoudrais aussi saluer la mémoire de mon grand-pÚre maternel, en tant que petit-fils élevé chez lui comme un fils de substitution, ma mÚre ayant été rappelée à Dieu lors de ma naissance
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\n à la mémoire de mon grand pÚre
Lespetits-enfants de Mao, Staline, Pinochet et Mussolini sont trÚs fiers de l'action de leur aïeul. Un illustre grand-pÚre, qu'ils n'ont, en général, pas connu .

Jennifer Teege, auteur de Amon, mon grand-pĂšre m'aurait tuĂ©e», paru chez Plon. — OLIVER HARDT / AFP La douleur des racines. A 38 ans, la vie de Jennifer Teege bascule lorsqu’elle dĂ©couvre en feuilletant un livre qu’elle est la petite-fille du boucher d'Hitler», Amon Göth. Commandant du camp de concentration de Plaszo, il est responsable de la mort de juifs, qu’il dĂ©pouillait avant de tuer. Dans Amon, mon grand-pĂšre m'aurait tuĂ©e, qui vient de paraĂźtre*, elle raconte comment elle a pu se reconstruire aprĂšs ce passĂ© familial qui pesait dĂ©jĂ  dans son existence, bien avant qu’elle n'en prenne connaissance. Car Jennifer Teege a Ă©tĂ© confiĂ©e par sa mĂšre Ă  un orphelinat catholique Ă  tout juste quatre semaines et adoptĂ©e Ă  l'Ăąge de 7 ans. Sa mĂšre tentant par ce biais de la dĂ©lester du fardeau de l’histoire familiale» en lui permettant de changer de nom. Durant toute ma vie, entre dĂ©primes et dĂ©pressions, j’ai toujours eu la sensation que quelque chose ne tournait pas rond», confie-t-elle. Et hasard ou signe du destin, Jennifer Teege a vĂ©cu cinq ans en poids de la descendanceSon tĂ©moignage est d'autant plus bouleversant que Jennifer est mĂ©tisse, sa mĂšre Ă©tant la fille d'Amon Göth et son pĂšre Ă©tant nigĂ©rian. Une filiation qui aurait rebutĂ© son grand-pĂšre Il m’aurait vue comme une salissure, une bĂątarde, Ă  ses yeux j’aurais sali l’honneur de la famille. Il ne fait aucun doute que mon grand-pĂšre m’aurait tuĂ©e», dĂ©clare-t-elle. Scrutant sa ressemblance avec ce grand-pĂšre honni dans le miroir, Jennifer Teege est hantĂ©e par son souvenir. Un mort a du pouvoir sur les vivants», rĂ©pĂšte-t-elle, craignant que ces liens du sang ne la rendent folle. Mais si je dĂ©cide de n’ĂȘtre plus que la petite-fille d’un criminel, si je cherche Ă  expier ses fautes par ma souffrance, cela n’aidera personne, ni les victimes ni moi», se travail de mĂ©moirePour comprendre son histoire familiale, Jennifer Teege a menĂ© l’enquĂȘte sur ce grand-pĂšre criminel nazi. Elle dĂ©couvre avec effroi les exactions de cet homme qui Ă©prouvait du plaisir Ă  tuer», reconnaĂźt-elle. D’ailleurs, un survivant du camp de Plaszow disait de lui Quand on regardait Göth, c’était la mort qu’on voyait». Jennifer Teege ne s’épargne aucune image, aucun tĂ©moignage. Elle revoit La liste de Schindler, le film de Steven Spielberg, dans lequel on voit Amon Göth tirer sur des prisonniers au hasard du balcon de sa villa. Dans le monde machiste des nazis, tuer Ă©tait devenu un jeu, une sorte de compĂ©tition, un sport», analyse-elle avec Teege dĂ©cide mĂȘme de visiter la maison Amon Göth Ă  Cracovie Je veux voir l’endroit oĂč mon grand-pĂšre a tuĂ©. J’ai besoin de m’approcher au plus prĂšs de lui pour pouvoir ensuite m’en Ă©loigner», confie-t-elle. Elle dĂ©crit aussi les derniers jours de ce bourreau nazi, pendu en 1946. Mon grand-pĂšre n’a rien regrettĂ© sinon il n’aurait pas esquissĂ© le salut hitlĂ©rien sur la potence», travail de mĂ©moire qui lui permet de renaĂźtre une seconde fois A 40 ans Ă  peine, je repars Ă  zĂ©ro», conclut-elle. *Amon, mon grand-pĂšre m'aurait tuĂ©e, Jennifer Teege, Plon, 18,90 €.

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  • Ă  la mĂ©moire de mon grand pĂšre